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Billet de blog 20 août 2018

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Liber, Arthur, et green-washing

J’écris. Comme un oiseau vole. C'est-à-dire : a priori. Sans trop comprendre pourquoi, ni comment. J’écris pour essayer de comprendre pourquoi j’écris, donc… Comme Livingstone, j’explore. En une boucle, ou pour simplement vivre. J’écris comme on quête. Comme on souffle le savon pour en faire une sphère fragile. Ephémère, Eve-mère... Dite : bulle. Comme on relève la tête. Où inversement : on la baisse. Comme on cherche, ou comme on quémande. Comme on se perd, ou comme on entrevoit l’horizon, parfois. Derrière un nuage sale. J’écris le printemps de mes hivers. La renaissance du Ginkgo. Après le rayon fatal. Le derrière d’une montagne qu’on ne saurait franchir, ni espérer dépasser. J’écris la mouche qui ennuie l’été. Et le dauphin, prétendu : libéré – Orelsan, lui, dit : « … est un violeur ! Méfions-nous des apparences… » -, qui captive l’océan par son innocuité maladive, sa pseudo-sympathie, et sa sagesse profonde. J’écris le narvalo en moi, et l’Eden en l’autre. L'orque et la loutre. La division en toi, et l’unité en Lui. Où : Elle ? J’écris l’erreur de mes ancêtres. Et la répétition des temps. J’écris l’obscurité de vos lumières bénies. Part : Friedrich, et lui seul. Exercice de style : Liberté. Part : coeur. J’écris l’indélébile. Le Feu-mère, en essences ! Le : français. Plus ou moins. Occitan. Mais pas trop. Mise au cube, sans carré. Intégrale, Inter-Graal… Toutes : Intégristes. En fou tanké. Ou fool-fool-dé !… Djam qui dit : Diama. Salam, comme Tibet : Un. Dalaï : Lama. 2 : Banlieues... Explosives.

J’écris pour ne pas devenir fou. Mais écrire me rend fou. J’écris sur les meubles et les Tables. Dans les immeubles et les Trains. Autant sur les devantures clinquantes, que sur les façades intérieures toutes pourries. Les miennes, les vôtres. Inter. Induites. J’écris des mots qui n’ont de sens que celui qu’y voient des yeux troubles. Ou troublés. Par l’abscons, j’écris. Encore et pourquoi pas. Peut-être et si je peux... J’écris ta mère en skate-board, et mon père en tutu. Ta voisine iranienne qui veut tuer Youtube. En tant que : 1, X ou Y-Tel, la censure… Ton ministre, ton gourou, ton roi… Le « Philophile » : qui entretient tes gonds. Tes notes d’impôts salées qui légitiment l’exil. Et l’appartenance au corps, et à sa splendide représentation, dès lors qu’il nous profite. A nous. L' : Avant. D’Etats, complexes mais nécessaires, en mésestime. J’écris ton nom : Violence. Ta stupeur face au sang, quand il coule de tes veines. Mais, indifféremment, hors tes veines. Ton angoisse auto-suggérée du gore lorsqu'il te détoure à dessein. Ton industrie de : Tout. Ton Aura. Ton Halo. Ta vision nocturne, mon vampirique ennui. Ma pleureuse désillusion. J’écris, non pas pour oublier, mais pour autodafer mes propres neurones salis par le stress. Le : E-stress, disent mes frères. Déshabille mes pensées et mes cris de rage. Pour m’afficher comme un pleutre qui ne sait que : Bla-bla-bla-bla… Et Rien : d’Autre. C’est : Tout.

J’écris tant pis. Et plus tard. Pour ne pas me perdre définitivement dans mes cauchemars de ce Jour. J’écris mes nuits sincères, figées, et celles plus voyageuses. Mes envies de fuir. Et celles pâties. Noires. Ou séries. Ou blanches. Ou bigarrées. Mes ronds de cuir, et mes bêtes de foire. Celles de somme. Celles de cirque. Les mythes qui me rongent. Mes Minotaures. Mes Sphinx. Mes chimères et mes cornes. Mes diables et mes dieux. M’entendent-ils ?...

Donc, peut-être, que je leur livre à eux, ces ancêtres et ces dieux ; tous ces rois, tous ces toi et ces nous qui entravent mes errances. En : Pâture. En : Pasteur... Peut-être qu’eux sont mes tortionnaires, par le simple fait que je les prétende des interlocuteurs dédiés. A : ce que j’écris. B : celui qui lit. C : le Message. D : l’Entente. E : la Zizanie... Soit : conclusion. In-olfactif n’est pas in-odorant. J’écris comme certains prient, ou d’autres désespèrent. A en perdre l’haleine, le souffle et la raison.

J’écris l’ignoble monde qui torture nos possibles. Et la beauté des fleurs qui rendent tout enviable. Les rêveries exosphériques, et les peurs nucléaires. Les corrections fatales à nos dogmes initiaux. Les déviances à nos radicaux, qui sont autant de branches, donc autant de bourgeons. Sacrifiés. Nos greffons, nos hybrides... J’écris nos troncs communs, sur des feuilles blanches, ou vertes.

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