Pinochetounet

Pinochetounet

« Hé cow-boy ! Pinoche-pas avec moi !... »

N’aurait-on pas vu, il y a peu, un général brésilien, devant un parterre d’Huiles, nous indiquant qu’en cas, dit de « non règlement des problèmes », dont ceux, récurrents, et hors d’âge, de corruption mal dirigée, il se réservait avec ses collègues, la possibilité de prendre le pouvoir par les armes ? Où je : ne m’abuse ?...

Au mépris de la constitution. Au nom du respect de la constitution. La détruire...

Posant le problème épineux, s’il en est, du droit à une insurrection juste. Soit-elle populaire, ou militaire. Etabli, entre autres, par la DUDH de 1948, qui dispose du droit inaliénable de l’Humain à s’opposer à un ordre inique. A un gouvernement non-démocratique. A un pouvoir autarcique, ne respectant pas les différents autres articles de cette déclaration internationale de bonnes intentions. A ce niveau, Bachar en particulier semble en connaître un rayon…

A observer les signataires de cette jolie « Note d’intention », un peu datée, et jaunie par le temps, on se demande si elle n’aurait pas parfois servi d’urinoir, ou de papier toilette. Pour des politiques diverses, visant un soulagement intime. Aux odeurs nauséabondes, et aux prix orduriers. Les peuples du monde n’auraient alors plus qu’à se torcher, avec ce beau papier, à l’hygiène douteuse, et subjective.

Aurait-on pu, quelques années seulement après les horreurs de la guerre, signer une promesse de « patte-blanche », et s’asseoir dessus, sans souci autre que de perfectionner les techniques de propagandes étatiques et commerciales qui sous-tendent son atomisation ?

Juste trois ans après la Bombe, après les bombes, aurait-on contribué à figer ainsi, le canevas d’une hypocrisie diplomatique permanente du : « ce que je dis, pas ce que je fais » ?...

En réponse, interrogeons l’Histoire. La Corée, le Cambodge, l’Algérie, le Vietnam, le Biafra, Le Timor, le Tchad, L’Iran, L’Irak, Le Liban, Le Koweït, L’Afghanistan, l’ex-Yougoslavie, le Rwanda, La Tchétchénie, la Crimée, la Syrie, l’Erythrée, la Somalie, l’Ethiopie, L’Egypte, la Libye, l’Ukraine, le Yémen… De la Birmanie en toge, au sahel en djellaba… Et des Catalans, en lutte, jusqu’en Kanakie, en flamme… Chacun avance ses pions, sans plus trop de réserve.

Les règles du jeu ayant été floutées par les traces d’excréments.

N’appelait-on pas : de dangereux gauchistes ; des marxistes-léninistes, d’horribles communistes, partisans du « Terroriste en chef : Allende » ; les nombreux résistants à la dictature de Pinochet ? Lui, qui, ami intime de Margaret, savait régler les problèmes avec des hélicoptères pacifiques. Idem : au milieu de nos terres marines, au large des Oliviers.

Question : au bout de combien de temps, lorsqu’on n’a plus de nouvelles d’un proche, le considère-t-on comme définitivement disparu ? Voir : « probablement mort ». Comment fait-on le deuil d’un « desaparecido » ? Pleinement… Mais en une frustration qui assassine l’âme.

Et si celui-ci ; ou celle-ci ; s’appelait : Démocratie ?