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Billet de blog 24 juillet 2018

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Right Hemoglobin

Dire que la droite « Républicaine » est victime d’une hémorragie généralisée, est-ce mentir ? Le soldat Ryan serait-il devenu hémophile ?

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Du Vietnam jusqu’aux plages de Normandie, et des Hauts-de-France, jusqu’à Nice, en passant par Boulogne, ça déserte dans tous les sens. Comme par fait de réchauffement climatique doublé d’Ebola, la droite se vide de son sang. Elle fond au soleil. Ainsi que Le Nil, est nostalgique de ses limons fertiles. Antiques. Précieux. Buisson est moins ardent aujourd’hui qu’Hier. Mais : Tout de même… ? Toute chose n’étant pas égale. Part : Ailleurs. Enfin. Notons… Où : nos Tombes.

La mémoire du Général, le Grand Charles, est privée de toute postérité digne, ou qu’il eût adoubée. Le vampirisme marchien, globaliste qu’il est en temps de trou noir, fait son office au-delà de tout espoir. Et l’on assiste, circonspects, pour le moins, disant, ou pire, à une déshydratation sur pied, immédiate et violente du corps de la Nation, au sens séculaire. Dont l’un des symptômes observable, paradoxalement et finalement inquiétant, se trouve être : une perte vertigineuse de l’indice de masse corporelle, et du capital lipidique, de la structure politique : LR. Une sorte de programme est à l’œuvre, qui fait des weight watchers vegano-mouvementés, amateurs d’Electro, les grands maîtres de la nouvelle ligne politique de la droite républicaine française : l’explosion, arythmique. Deux directions principales à l’effusion non contenue des forces et liquides de vie : le populisme extrême droitiste... Ou : le en-même-temps-tisme docile. Obséquieux. Presque lâche, ou disons, si on l’ose : collaboratif. Parfois roboratif : même. Demandez à Thierry, ex-solaire, boulonné, aujourd’hui sans sa fronde, ne gardant que ses collants, si on ne se pèle pas les miches en gardav....

Pour un droiteux ordinaire, la question se pose, de manière de plus en plus pressante. Les deux alternatives apparaissent tentantes. Que choisir ? Avaler ses propres déjections, ou prostituer sa sœur ? Nos cœurs balancent, on le sait. Le doute étreint donc tout un cheptel, prometteur, - 19, Europe, 20, Mégalopoles, voir 22, le Palais…-, mais indécis, d’électeurs de la droite dite : traditionnelle. Libérale. « Gaulliste », comme tout le monde. Normale.

Couleur ? Non !

Cette droite qui aujourd’hui se meure, sous nos yeux, et qu’on n’aurait pas cru voir un jour être dévastée par ce phénomène génético- ou géologico-politique inédit. Mais tout arrive ! Voilà que W, le nôtre, Laurent, ne sait plus où donner de la tête, à devoir rassembler : chèvres, choux, et bouts de ficelles. A courir après Manu d’un côté, et Marine de l’autre. Qui, tous deux, le distancent grandement. Il est écartelé le Laurent ! Tiraillé pire qu’un sénégalais sur l’Aquarius accostant à Verdun. Ils l’assomment de toute part. De par tous leurs réseaux, qui sont bien implantés, eux. Ils l’annihilent à petit feu. Ils le mijotent comme un bon bourguignon dans sa cuisine de Haute-Marne. Laurent, lui, qui représente cette droite moribonde, les deux pieds dans le cercueil, cherche son chemin, dans l’obscurité la plus : Totale. Tous les complots sont fourbis contre lui. Il le sait. Il est l’Homme à abattre. Le Luther King de l’Auvergne et de la Bourgogne, enfin réunies. Chantre de l’émancipation blanche comme sa chemise. A la fois : nouvel Omo, et nœud du torchon. Il est le Don Quichotte, de la planche à découper le Cantal vieux. Et le saucisson des familles, en des cuisines feutrées. Endormies. Croisé : Theos et éthique. Comment ?

Il grimpe des montagnes, comme sa force semble être tranquille, accompagné de celle qui sera son bourreau en jupette. Énergique, Laurent, mais cela ne suffira pas. Énergie dit réseau. Distribution. Capital. Et il ne les a pas. Et il ne les a plus. On détourne ses pipelines. On le poignarde dans le dos. Chaque jour, un Brutus de plus l’honore d’une filiation saine. La cigüe, et la hyène, le guettent, l’invitent, lui proposent le couvert. Chaque jour, un félon, un fourbe, un traître, un déboire de plus, une misère sans nom, un fourvoiement, un piège, une mauvaise parole, un débordement, et bien d’autres encore, l’attendent au coin du virage. Dans l’angle mort de la fenêtre, médiatico-marchiste, qui est son Golgotha.

Il paiera, lui, Laurent, pour les autres. Ignorant tous les plans de batailles, dont il est loin d’être le Général. Même pas chef-d’état-major, car d’Armée il n’y a plus. Horizons ; pour les chiens : sacerdoce ; lui, reviendront en pleine gueule, car il n’est qu’exutoire du destin pathétique de la démocratie française. Victime, expiatoire, d’une liquidation en règle, extrajudiciaire, de tous les organes freinant l’avènement du bipartisme à venir. Marche-Arrêt... De la radicale simplification du champ politique qui se dessine à l’horizon glyphosaté de nos soleils pourpres. Jupitériens : comme Versaillais. Aux crépuscules, se muent, ripaillent et riment, en divers groupuscules, peu festifs. Gloires et châteaux d’antan. Et magnolias d’Hier. Voile sur le Nil... Ah !

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