Voilà, voilà… c’est dit. « Il y a déjà trop d’africains à nourrir... ». Dixit Jupiter en Olympe. Selon nous, ou lui, il conviendrait de réguler les naissances et la fertilité en général, par la Civilisation obstinée, faute de quoi, nous aurions, à affronter, à l’échéance du milieu du siècle, une masse indifférenciée de la mélanine, d’Obamaux (aux bas maux) : deux milliards de personnes. Nos projections démographiques sont, à ce propos, parfaitement alarmantes. Alerte ! Panique… Voilà les Maures&Co ! Fantômes, mandant leurs restes d’ossatures. Antiques, ancestraux.
Car nous ne saurions tolérer d’être dépassés en grandeur. Le Nombre, soit-il d’or, de coltane, de lithium ou d’uranium, doit rester notre jouet. Notre propriété exclusive. Notre objet d’étude, autant que notre moyen de production et de développement. A nous !
Aussi nous faut-il lutter. Pour faire primer nos droits et nos intérêts, qui valent, depuis toujours, bien mieux que ceux des : Autres. Constamment indigènes : eux. Inférieurs qualitativement, même si supérieurs quantitativement, où qu’ils vivent, souhaitent vivre, ou espèrent s’installer. Nous, à l’inverse, voyageons à notre guise. Ne connaissons ni mur, ni barrière. Ni dogme, autre que le nôtre, suffisamment intangible ou respectable pour que nous l’agréions. Nous : Peuple de Surmoi. Divins. Géants. Athées. Adeptes du : Surhomme.
Le problème de l’Afrique, par rapport à l’Amérique, ou à l’Océanie, outre la crédulité et l’immaturité morale, c’est le nombre ! Semble : t-il ? La résilience démographique de ses populations nous préoccupe objectivement. De fait, du point de vue pratique, un « génocide global », partiellement assumé, est de plus en plus difficilement envisageable. Certains nostalgiques coloniaux vaguement dérangés en viennent tout de même à regretter de vieilles et puantes exceptions à nos Constitutions ethno-humanistes. Parfois mêmes, - Total ment, comme Areva -, nos buts inavoués aux relents finalistes, s’avèrent être parfaitement : contre-productifs. Part : nos mauvais calculs. Notre expérience rwandaise nous en ayant fait la cuisante démonstration. Autant que les guerres du Tchad, de Libye ou du Soudan… Et, malheureusement, selon nous, monter des camps de rétention pour tous ces désœuvrés, de la Méditerranée jusqu’au Cap, est juste inconcevable d’un point de vue logistique. Il nous faut donc ruser, et conditionner l’aide au développement, pour en faire une aide à la survie, selon nos critères. Ou bien, eux aussi, un jour, chercheront à nous « scalper ». Comme les méchants peaux-rouges, de type : Sitting-Bull, embêtaient les gentils pionniers, comme Davy Crocket, ou John « Fort –Alamo » Wayne. Voilà que des africains, sans foi ni loi, prennent les armes pour s’attaquer à nous, qui ne sommes que leurs hôtes ? Ou bien sont-ce eux, nos hôtes, y compris chez eux ? Qu’y comprendre ? Que la vie est injuste, et l’humain bien peu reconnaissant à ses Pères. Blancs, ou noirs. Voilà : Tout.
Il n’y a donc pas de limite à la revenchardise des primitifs en nous. Alors que nous savons si bien : Pardonner. Elever la valeur morale au rang de déesse païenne. Comme : Ishtar. La rancune de l’humanité, ou des dieux, est bien : omni-direction : El-le. A : nos propres détriments et intérêts. C’est bien triste, comme diraient Yves Thréard ou Roselyne Bachelot. Et tous nos zélés zanalystes. Du : Moment. Endormi en un : Val.
Le, Temporel, nous noient. Car, -part : trop crédules-, nous ne les contrôlerons jamais assez.
L’Afrique est à la Genèse. Ce que la Mère est à l’Enfant. Problème : Bénédiction.