Pris en boule :
« - Camus, Camus, Camus... Renaud ? Non ! Alors Albert... Et où est maintenant : Le Buisson, si ardent ?
- Ah !... Notre brave Laurent-Le haut-marnais… Et notre bon Pagnol, provençal...
- Oh Marius ! Oh Jeannette ! Je ne m’appelle pas Slimane, et je n’ai plus quinze ans, gros !
- On naît tous quelque part, non ?…. Et alors ! Demande à Leïla, pourquoi c’est qu’on la courtise, elle, tu verras…
- Bonne Mère !... Capitole. Comédie. Pyramide. 4000. Louvres. Carnaval. Dunkerque. Alsace et Brocéliande nous sont : bras gauche, bras droit… France : notre Mère Patrie. De toute part, en nous. Nous, en elle…
- Thréard. Valls. Val. Fourrest. Duhamel. Goldnadel. Collomb. Pernaud. Ménard. Bardot. Sardou. Delon… Une liste ?... Certes ! Mais incomplète. Les bébés phoques. Pas les africains. On sauve qui peut... ».
Poisson en aquarium vaut mieux qu’Aquarius en Toulon. Entends-tu : monter… ?
Un ancien premier ministre, insignifiant donc non signifié, mais précité quand même, nous indique ce matin (de juillet… ça date un peu) que le défi N°1 de l’Europe au XXIème siècle est : l’Afrique. Défi signifiant, Lui : Problème. Démographique. Qui dit pression. Dit : dépression. Et nécessaire régulation. Ainsi, pour lui, comme pour l’iconoclaste inverse de l’Auvergnat de Brassens qui s’est exprimé hier dans son fief devant trois pelos neurasthéniques (Jacob, lui-même, semblait avoir honte d’être là…) : au XXIème siècle, l’Europe, devant plus ou moins résister comme toujours à l’Envahisseur, selon sa religion, sa couleur, et sa provenance géographique, se retrouve à nouveau dans sa glorieuse Histoire, en proie à son devoir civilisateur. Non plus d’évangélisation, au sens christique. Mais plutôt sous couvert du seul néo-prosélytisme qui vaille : "Le", dogme de la laïcité rayonnante des Lumières. Et des éloges vendus au Capitalisme, ou au libéralisme économique et culturel... Qui prédisposent que : grande est Eugénie.
I have no dream
Imaginons un peu que l’on Inverse l’inepte et condescendant « schéma de pensée », ou de non-pensée, développé par ce cuistre peu comique. Jean-Jacques l’accueillant avec complaisance, pour la énième fois ; presque amical… Et supposons qu’africains, et « suprémacistes » à notre tour, nous voyions, nous-mêmes, nos richesses, nos opportunités, nos supériorités prétendues ; et considérions l’Europe, Catalogne comprise, comme une terre de promesses pour nos développements à venir. En tant qu’africains, identitaires, assumés comme tels. Donc, réalistement, politiquement, civilisationnellement, communautairement définis. Nous verrions donc la France, par exemple, parmi d'autres, comme une simple vache à lait. Un vivier de matières premières, exploitables à notre gré. Une forêt à raser selon nos convenances. Un sous-sol à labourer, voir exploser, pour en tirer notre or… Un butin à conquérir, en soi. Une partie d’un continent à réguler selon nos règles et nos principes. Propres. Une Entreprise : plus qu’une Terre ?... A gérer. Selon nous. Un peu comme des « grands-frères ». Dans les sens : détestables des politiques d’endormissement menées par les plus Socialistes d'entre nous, dans les quartiers populaires. Nous considérerions l’Europe en général comme un nouvel Eldorado à conquérir ! Et pourquoi donc ? Et comment ? Par la perniciosité des moyens. Et l’amoralisme le plus oublieux qui soit, de nos ethnocentrismes, pardi!… gommés ou gominés. A notre tour, Africains et fiers de l'être, nous prendrions nos cousins ultra-méditerranéens pour des dindons de farces. Des sauvages à éduquer.
Et pourquoi ça !?
Nous rêverions de leur apprendre à vivre. A être civilisés, comme nous. Non pas à s’exciser, mais à s’exorciser. Ils seraient, eux aussi, à leur façon, notre défi du XXIème siècle. Il nous faudrait réguler, par le pouvoir économique, et l’emprise idéologique, leur population « d’arriérés », dont les trains, tout autant imprenables que les nôtres aux gueux et aux mal-nés, sont en grève le plus souvent. Nous penserions à les influencer en tout. Culturellement, économiquement, diplomatiquement, mystiquement… Rayonner. Irradier, infuser chez eux nos valeurs séculaires. Nos traditions ancestrales. Nos ambitions obscures. Car les burkinabés savent, dans leur ensemble, qui étais Sankara. Et les Congolais connaissent bien Lumumba. Les sud-africains : Biko. Nous aussi, nous avons Jaurès au cœur. Révoltés, comme Camus, ou Sartre. Mais à la sauce Anta Diop, ou Fanon. Mettons ! Jeu de miroir, gentiment hypothétique.
Le colonialisme est de nouveau à la mode. Et il ne souffre que peu, comme toute autocratie, la réversibilité. Perçue comme une atteinte à nos droits, « Sacrés », « Universels », à l’univocité du Signe : Supérieur. Deux classes. Deux races. Deux : Civilisations. Deux poids. Deux fardeaux. Voir plus. Ne se valent pas. Non !
La réciprocité !? Une insulte, un outrage, une provocation. Nous savons. Eux : Non !
Nous, seuls, savons. Point. Barre. Thé ou café. Mêmes au lait, ne sont pas chocolat.
A : ce que nous sachions…
Ces jours-ci, nous constatons que les Droits Humains ne servent plus à rien. C’est Donald qui l’a dit à l’ONU. Par le biais de Nikky. Qui est certes une comète de nos pseudo-diplomaties. OVNI géostratégiques. Et archange historico-eschatolgique de nos déchéances et catastrophes programmées de longue date. Ce jour, funeste à toute partie, à Tout, où Parti de l’Humanité, et sous tout rapport, le respect des « congénères », ou cousins éloignés, est déclaré obsolète, et stérile. Les Maîtres de ce piètre Monde conchient, renient, brûlent la DUDH et la DUDE, en place publique. Au profit de l’Eternel : « chacun ma gueule d’abord !... ».
Jettent dix mille ans d’Histoire Commune dans la cuvette de leurs débilités machiavéliques de chiottes. Puis, ils ou elles, tirent la chasse, sans état d’âme, en twittant une photo de leur cul… La Fraternité. L’Egalité. La Liberté. Tous, et Toutes : coupables d’innocuité à nos maladies du surdéveloppement. Nos insatiables appétits de gonflettes aux stéroïdes divers. Nos envies d’overdose de drogues capitalistes en tous genres. Toutes : arts qui font ciels.
Autant que : Fascistes. Communiste dit : fous-toi de ma gueule ! L’ : Argent est Veau d’Or. Dans lequel : on ne saurait ne pas se fondre. Lâchement, en l’absence de morale fiable. De croyance durable. De foi ferme en l’intérêt du respect de règles communes, fondatrices de toute opportunité d’une coexistence sainement pacifique. Justement partagée. Utopique : parfaitement. Et puis quoi encore !?....
Nous souhaitons éradiquer : Toujours. Part (-i-tion): un absurde réflexe, presque animal. Il nous faut des prétextes. L’autre est donc mécréant, ou croyant !? Non ? Sans blague ! Ben ça alors, en voilà une dichotomie qui nous dérange. Nous. Nous sommes l’un. Ou l’autre. Ou les deux à la fois. Où A : la Foi. Là : Nôtre. Ou ni l’un, ni l’autre. Mais alors mort. Puisque tout n’est qu’illusion du Tout. Nous devons décider. Ou nous nous en irons.
Où nous en irons nous ? Nul : ne sait. Il est celui qui toujours nie. Et met en doute chaque point. Il nous ulcère. Il nous incombe. Il nous dépasse. Il nous prostitue. Nous ne le connaissons pas. Feignons de ne pas le voir, ni même le pressentir. Nous ne voulons pas le croire. Nous ne voulons pas croire. Autre : chose que nos peurs.
Un : pénitent. Destinée. A, L’ : Exode. Où : O : Meurtre.
Un : Jeu électronique !!!?.... Quand même !