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Billet de blog 10 décembre 2010

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André Kertész, de Michel Frizot / Annie-Laure Wanaverbecq (éd. Hazan, éd. du Jeu de Paume)

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Jusqu’au 6 février prochain se tient au Jeu de Paume une rétrospective de l’œuvre d’André Kertész, photographe dont l’œuvre a traversé le XXème siècle, de sa Hongrie natale d’avant la première guerre mondiale à New-York où il décède en 1985, en passant par le Paris des années folles.

Moins connu que son compatriote Brassaï qu’il a pourtant initié à la photographie de nuit, Kertész est cependant une figure emblématique de la photographie mondiale qu’il a enrichit de ses clichés souvent très graphiques. Le regard est immédiatement capté mais l’esprit reste libre de s’aventurer hors du cadre de l’image vers un monde où l’imaginaire, l’indicible et le rêve se mêlent à la poésie, la tendresse et parfois à la fantaisie et à l’humour. D’une grande sensibilité, ses photographies détournent l’attention visuelle du regardeur pour l’amener vers un champ introspectif et suggestif d’une grande humanité. Kertész est un passeur d’émotions, un illuminateur d’âmes, un medium de l’affectif.

« Avec mes images, je ne documente jamais, j’interprète toujours. (…) J’interprète ce que je ressens à un moment donné. Pas ce que je vois, mais ce que je ressens »

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