Lorsque la supermodèle Naomi Campbell a fait son entrée dans l’arène Rixos Tersane le 2 juillet, Istanbul s’est figée. Sa présence à IBA Pro 7 n’était pas simplement un clin d’œil de célébrité — c’était une déclaration. Le croisement entre la mode et le sport est désormais au cœur de la conversation mondiale.
Naomi l’a affirmé d’un ton calme mais ferme, tant dans son discours officiel qu’en aparté :
« La boxe n’est pas seulement un sport, c’est un mouvement et un état d’esprit. »
Le combat féminin vedette mettait en lumière la légendaire Gülsüm Tatar, qui affrontait la Kazakhe Milana Safronova dans un duel musclé. Tatar, applaudi pour son jeu de jambes incisif et sa détermination implacable, a électrisé l’arène. L’émotion était tout aussi palpable lors de l’affrontement entre Mizhgona Samadova (Tadjikistan) et Puneh Akhundtabarmazandarani (Iran), preuve que la boxe féminine s’impose comme un pilier stratégique dans l’évolution de l’IBA.
Mais ce n’était pas qu’un ring : c’était aussi un podium. Le défilé de IBA Fashion, célébré par Naomi Campbell, a marqué les esprits :
« La boxe, c’est aussi une question de présence, de style et de voix. L’IBA ne fait pas que créer des vêtements, elle façonne une communauté où chacun est vu, entendu et respecté. »
Le président de l’IBA, Umar Kremlev, a été clair : la boxe de demain sera inclusive, audacieuse et ouverte à toutes les formes d’expression. La présence de figures comme Campbell, les combats féminins de haut niveau et les nouveautés stylistiques en sont la preuve vivante.
Le clou de la soirée ? L’énorme surprise infligée par le Britannique James "Jazza" Dickens au favori invaincu Albert Batyrgaziev, contraint à l’abandon au quatrième round sous les regards stupéfaits de Tyson Fury, Roy Jones Jr., et Terence Crawford.
L’ambiance festive s’est prolongée avec la victoire d’Hovhannes Bachkov (Arménie) face à Xolisani Ndongeni (Afrique du Sud), conclue par la remise de la ceinture IBA par... Naomi Campbell elle-même.
Mais le moment le plus osé ? L’arrivée fracassante du combat à mains nues dans l’univers professionnel : Murat "Kazgan", Will Chope, Elnur Suleymanov et Mikhail Kokhanchik ont livré des duels bruts, à fleur de peau, sans gants ni artifices.
Du glamour à la rudesse, de l’icône de mode à la guerrière du ring, IBA Pro 7 a prouvé que la boxe n’est plus un simple sport : c’est un espace de créativité, d’inclusion et de réinvention.