9 novembre 2025
10h42
au café du marché
[écoutant flume]
J’étais parti au marché, pour faire les courses, je pense que c’est pas mal, c’est pas mal, c’est ce qu’il faut, c’est l’espace de socialité premier niveau.
Et je suis au café, ce qui me permet d’écrire aussi.
Problème.
10h44
Je sais plus pourquoi j’ai écrit problème.
Bon en effet je crois que j’avais continué d’cérire ce journal sur une clef, mais qui ne marche plus, et jene sais pas si j’ai des sauvegardes. Ce n’est pas très grave, ca ne doit représenter que 4 ou 5 pages, mais évidement il y a toujours ce sentiment de perdre quelques chose.
Que dois je écrire ?
Déjà mettre ua plat un etodo liste : voir une amie, prendre rdv avce ce professeur, faire les factures, et prevoir papier d’identité (pas prioritaire mais quand meme). Et faire le menage, les bachup, achat disque dur externe. Bon, donc bien ranger et tout.
Bon sinon. Ce matin j’essayais de reformuler à moi même des proposition théorique. La question du p**** et du capital symbolique.
Pour ce qui est du capital symbolqiue, au ens bourdieusien, il smeble qu’il soit considéré comme à côté du capital financier. Il y aurait le capital financier, le capital social, le capital culturel et le capital donc économique. Dans « l’écologiede l’attention », Yves Citton évoques les travaux de chercheurs dont je n’ai pas le nom sous la main qui font dériver tous ces capitaux d’un certain « capital attentionnel ». Je ne sais plus exactement quels était leur developpement, mais j’avais repris cette idée, considérant que les capitaux éconmique, culturel, sociaux, (et on pourrait en rajouetr, capital santé, capital de compétence…) sont en fait différentes catégories d’investissement d’une même méta monnaie, ici appelé l’tatention.
A vrai dire actuellement je ne ense pas exactement comme ça, je pense qu’il y a une sous couche. Ou plutôt que l’attention, enfin ca dépend aussi de comment on défini l’tatention, mais le fait de preter attention peut être vu comme une sorte d’échange d’un flux, d’une sorte de monnaie plus fondamentale. Une sorte de substance, de substrat de la valeur qui serait du mana. Ce mana s’accumule, et ce qui provoque un échange, le fait qu’on porte attention a quelqu’un, ets un différentiel dans ce mana. Ce qui permet ici de voir l’attention comme un effet, comme un mouvement dynamique, lié à une structure plus stable d’accumulation de mana. L’idée étant alors que ce mana s’accumule dans des gens, des objets, dans n’importe quoi, et que les affects, qui guident ensuite l’attention, sont des effets de structures, des cons éqence des différentiels propre à cette structure sous jacente. Le système de circulation des affects, sur lequel repose ensuite la structure économique (à l’instar de la pensée de Lordon ou de Massumi), pourrait être dérivée d’une structure plus fondamentale, une structure de circulation du mana, qui ressemblerait plus à ce que Bourdieu appelle du capital symbolique, au sens d’une forme de prestige (ca apparaît comme du prestige, c’est à dire comme quelque chose qui attire).
Pour aller un peu plus loin, dans mes expérience, j’ai vu donc que ce capital symbolique circule au sein des structures institutionnelle étatique, et peut se condenser dans des personnes qui vont inarner la capital de cette structure. Mais il y a encore une structure sous jacente à cette structure symbolique, qui peut être lu comme une sorte d’envers, un peu la contreforme de cette structure, et en ce sens, on peut penser en terme de « capital spirituel », qui serait encore une infrastructure à la structure symbolique, qui travaille non pas directement sur l’accumulation du capital symbolique, mais sur disons ses condition d’accumulation. C’est pas encore très clair pour moi, mais disons que la ou le capital symbolique apparaît comme une sort ed prestige ou de pouvoir, le capital spirituel agit plus comme une manière d’avoir acces aux flux du monde mais plus dans une sorte de retrait, non en agissant comme quelqu’un qui a une influence sur les gens, mais directement en agissant sur les flux à un niveau quasi inconscient. C’est quelque chose qui releve plus du chamanisme, ou du mysticisme, une manière d’agir à distance. On ne parle alors plus vraiment de capital au sens où il s’agirait de l’accumuler, mais plutôt d’une forme de connaissance de la circulation de cette matrice de la valeur, qui permet alors de pouvoir naviguer sur elle plus que de chercher les points les plus hauts (il y a quelques chose de l’ordre du tao). Depuis ce plan, qui est une sort de plan transversal, éventuellement ce qui se joue est plus en terme de maîtrise, à savoir qui maîtrise le plus les flux, en sachant que la notion même de hiérarchie ne s’applique pas en ces terme. C’est le plan aussi je pense de l’art/poésie/musique, le plan des formes lié à un système d’agencement de forme selon des loi géométrique qui dépassent le simple rapport vertical. D’ailleurs le terme alors de « capital spirituel » semble ne pas être très pertinent.
Je dis plan des formes pour le spirituel, plan de la valeur pour l’économie et le capital. Bon c’est des histoires de gémoétrie. Il me semble que le plan des formes, que je vois comme un espace de diversité non quantifiable, puisse en fait être vu comme une quantification dans un espace avce une autre logique. Ce n’ets pas qu’il soit non mathématique, simplement les formes doivent être pensée dans leur économie comme relevant d’un espace logique autre. Le spirituel me semble relever de cette autre logique, non aristotelicienne, non strictement euclidienne.
Autre hypothèse : le plan des forme peut être vu comme molaire, mais sur un plan moléculaires (au sens de Guattari-Deleuze) on peut le lire comme une projection d’un système de quanta. La formes est spatiale, mais est composé par des grains, des grains de temps, moléculaires, qui forme des lignes selon une géométrie des formes. La formes est du temps projeté selon un espace plié. En ce sens, l’espace est produit par le temps, qui agis comme une sorte de flux extrèmement rapide, qui projette l’espace, et les effets d’affects, de capital, de forme, sont des contingence de ces assemblage de ces grains de temps.
Sous ce rapport, le capital peut être lu comme une concentration de ces grains de temps sous certians assemblage qui les rendent cohérents.
La question du récit au sens anthropologique je le lis comme cela : une structure permettant d’accueillir certains circuit de circulation de ces grains de temps. On peut le voir comme un système technique, une sort de code de la route qui organise les différents régime du temps.
Une amie vient me voir je finis ici.
13h21
de retour chez moi-même
Bon je discute avec chatGPT, à propos du texte précédent, il parle d’une cosmologie du capital, et c’est un terme que j’ai bien. En effet, je conçois le capital comme l’effet visible d’une sorte de relief plus général de l’économie, un peu comme la face émergé de l’iceberg, ou la partie terretre émérgé mais dont on ne peux comprendre les déplacement que si on voit qu’elle est lié aux mouvement tectonique des plaques visible en dessosu du niveau de la mer. La mer définit la limite entre le visible terretsre et l’invisible sous-marin, dualisant le rapport. De la même manière, l’économie est à comprendre à travers sa profondeur sous marine. L’économi elibérale ne s’intéresse qu’à la face émergé de l’économie, la magie s’intéresse à l’aconomie en prenant en compte l’entièreté du relief, à la fois au dessus mais aussi en dessous de la ligne de la mer, qui devient un référentiel, en pas un fond.
En effet si comme le dis ChatGPT, le mana est « une catégorie de circulation du pouvoir symbolique. », alors on peut voir le capital comme une sorte d’industrialisation de cette circulation, une sorte de technologie de masse de distribution de ce mana, qui se « taylorise » selon différentes institution, et les relation entre humains, entre non-humains, entre institution, sont des effet de cette économie sous-jacente de ce mana. Dans l’hypothèse que je developpais jusque là, ce mana peut aussi être envisagé comme une sort ed’unité temporelle, une sorte de « grain de temps », où alors cette puissance magique est une sorte de temps, de molécule de temps, qui a une dimension quasiment ontologique. Ce qui circule c’est donc du temps, et les effets de realtion entre les choses sont inscrit dans une sorte d’éconmie des temps – différentes temporalités qui s’organisent entre elles selons un ensemble de configurations uiq engendre par la suite tout un système complexe. Il s’agit là d’une sort ed ecosmologie moléculaire, transposition de la physique des particules au champ antropo-cosmologique, où le temps est une particule faisant la jonction entre nature et culture, entre subjectivité et objectivité, où le langage et la matière coexiste comme différentes modalité d’une même matière première. En ce sens, le temps devient la particule fondamentale, le temps conçu comme « matière » ou comme élément premier, sous la forme de particule qui s’agrège, s’accumule, atome ordonnant par un système de lois interne l’existant. Le monde noumènal pourrait être vu comme l’ensemble de cette économie, et le monde phénomènal comme une localité, macroscopique, de cette économie, effet induit par la perception qui ets toçujours une coup dans ce temps, la conscience étant un effet de perspective induit par ces temps, une localité dans ces flux de mouvement. Il y aurait moyen cependant – comme j’ai tenté de le faire ces dernière années – de cartographier d’une certaine manière ce relief, cette infrastructure du temps, plutôt que d’être pris dans le mouvement local. L’immobilité bien que toute relative – l’cation paresseuse au sens de Duchamp, ou ce qui relève du non-faire taoiste – me smeble avoir été déterminant dans cet accès à cette perception. Bien sûr (enfin je dis bien sûr comme si c’était une évidence, mais pour moi ca l’est), les drogue sont des technologies qui agissent sur la perception diu mouvement (enfin je parle en particulier du cannabis, et des psychédélique en général, bien que cela demande des précision), les drogues permettent alors de percevoir ce territoire, cette infrastructure, bien que l’on aie pas forcément sous la main le vocabulaire pour le traduire dans la tradition occidentale Le travail que j’ai mené ces dernière années a été celui là notamment, de faire une traduction entre ces perceptions de cette sorte d’inconscient de la valeur, du mouvement, pour le traduire dans un langage sinon de tradition philosophique occidental, au moin relevant d’une forme de rationalité.
Voici les quetsions que me pose chatGPT pour préciser cette théorie :
🌀 A. Sur la nature du mana
Le mana est-il pour toi une métaphore ou une réalité ontologique ?
Le mana est une réalité ontologique, il désigne quelque chose, au même type qu’un électron, et qui pourrait être mesuré si on avait les outils pour ça. C’est une grandeur physique (pas forcément de la « matière » au sens solide, mais quelques chose qui est présent et mesurable physiquement, comme un champ magnétique par exemple)
Est-il mesurable, accumulable, transmissible, ou plutôt un champ de résonance / qualité de présence ?
Oui il est mesurable, accumulable et transmissible, la qualité de présence est un effet macroscopique, statistique des interaction sous jacente (comme la météo est l’effet des relation entre particules). Celà dis les logiques qui président à l’accumulation et à la transmission ne respecte peut être pas les axiomes classiques (par exemple la commutativité, le principe de conservation de lavoisier etc.. mais peut être que si. En y pensant je crois que ca respecte bien une logique classique mais à partir d’espace profond, c’est un peu comme avec la thermodynamique, où des effets macroscopiques peuvent être lu comme des effet d’un assemblage de particule à un niveau plus profond, mais bon, en tout je par du principe qu’il y a bien une sort ed physique des particules inscrit à un niveau profond de cette économie du mana)
Par quels moyens ou médiations le mana circule-t-il (contact, regard, attention, récit, technique, etc.) ?
Le mana circule dans toute interaction. Tout échange est consitué par des « qualias » (son, image, donc onde électromagnétique, électron, information…) tout ca c’est du mana. Il faut le voir aussi comme un constituant fondamental de la matière physique.
💰 B. Sur la transformation du mana en capital
À quel moment le mana devient-il du capital — lors de sa stabilisation institutionnelle ou de sa conversion en reconnaissance ?
Le capital c’est une sort de banque de mana, c’est une sorte de concentration, de densification de mana, une forme de mana solidifié. Je sais pas trop comment répondre à la question. On peut imaginer que la stabilité institutionnelle ne devient effective que lorsque l’institution est reconnu. La reconnaissance agit comme une sorte de stabilisation de circuit de mana. La reconnaissance peut être vu comme une sorte de validation – ici à l’échelle d’un public – d’un certain agencement de mana, qui en retour garanti dans le temps l’institution.
Quelle est la forme moderne de la magie (réseaux sociaux, médias, marques, etc.) ?
La magie est une pratique qui vise àagir sur ces flux, autrement dis tout geste ou métier peut être pensé comme magie, mais je pense en effet plutôt que tout les travailleur.euse du symbolique relèvent en patriculier de ce registre, donc artiste, philosophe, travail des symbole type mathémqtiue, physique, économiste...
Le capitalisme contemporain est-il une sorcellerie inversée, une captation industrialisée du mana collectif ?
Je pense à ce livre « la sorcellerie capitaliste » de Isabelle Stenger et Philippe Pignarre, et en ce sens, oui, ce serait plutôt une sort ede système religeiux, une sorte d’état qui organise le mana à grande échelle, un dogme religieux, système de gestion magique, là où la magie dans son acception populaire est plus individuelle, artisanale, mais ca dépends des définition qu’on en fait. Cette magie peut être pensée comme une magie noire (je pense à l’article « de l’économie considéré comme magie noire » de la revue Tiqqun) mais en fait il s’agit plutôt d’une forme de théurgie. Je ne souhaite pas qualifier ça d’inversion ou de bien/mal, puisque je suis dans une position analytique ici.
🌌 C. Sur le “capital spirituel”
Si le capital spirituel est maîtrise du flux, quelles sont ses techniques (méditation, art, rituel, écriture, etc.) ?
Oui, méditation, art, rituel, écriture, tout ce qui a trait au travail du symbolique. Le travail lui-même, lorsqu’il est réflexif peut être vu comme tel. Ce que Foucault appelle les techniques de soi, mais plus généralement tout ce qui a trait aux techniques spirituel semble rentrer dans ce domaine.
Existe-t-il une éthique du mana ? Peut-on en abuser ? Y a-t-il un “mana noir” ?
Je ne sais pas. En magie on parlede magie noir et blanche, Dans une optique spinoziste je pense en effet qu’il y a des affects positifs (joie) et d’autres négatifs (souffrance), donc il y a un ordre des affects, une direction, et en ce sens une sorte de logique au mouvement qu’il peut être necessair ede suivre, une sorte de morale, mais la question semble être plus conmplexe que de suivre une sorte de loi morale. Il semble plutôt qu’il y a des lois et qu’on y est un peu contraint (comme la gravité), libre a nous d’essayer d’aller contre, mais au final si la loi est plus fort que nous on devra s’y conformer. C’est en ce sens qu’il y a une éthique – on ne peut lutter contre la gravité, mais on peut en comprendre la loi pour la maitriser.
Quelle différence fais-tu entre le spirituel et l’esthétique ?
→ L’art est-il pour toi une forme d’action magique sur le réel ?
Oui. En tant que tel, si l’esthétique est en effet l’étude du plan d’agencement des formes, alors le plan spirituel et le plan esthétique sont quasi confondue. A la différence peut être que l’esthétique s’intéresse à ce qui est immédiatement visible, là où avec le spirituel on s’intéresse à une sorte de mécanique caché, au fond depuis lequel ce plan esthétique est rendu possible. L’esthétique serait un plan plat qui recevrait comme ne projection la forme de l’espace spirituel en relief.
15h19
J’ai renvoyé le dernier texte, et Chatgpt me repose des question :
⚙️ D. Sur la physique du mana
Si le mana est une particule de temps, quel est son état fondamental ?
(onde ? champ ? particule ? Vibration ?)
Il faudrait voir ce mana comme une sorte d’oscillation, comme une sorte d’unité de vibration, comme l’est un cycle d’une fréquence (onde sinus) avec une durée. Mise les une à la suite des autre, on a une onde, qui peut être sonore.
Existe-t-il un principe de conservation du mana, ou peut-il être créé / détruit ?
Dans ce contexte je suppose que le mana, au niveau de la particule, est conservé. Les effets de disparition ou d’aparition apparaissent au niveau macro, comme des déplacement dans des régimes de visibilité (comme lorsqu’avant l’eau s’évaporait de la cassorole, et qu’on ne savait pas voir la vapeur d’eau qui alors disparaissait dans l’air)
Si le mana se manifeste sous différentes formes (matière, affect, symbole), quelle est la loi de conversion entre ces formes ?
La matière semble être une forme très condensée de ce mana selon une loi de composition spécifique, une sorte de temps tellement ralentit qu’il apparaît quasi immobile à notre échelle d’humain. Le symbole peut être vu comme une stabilisation de certaines lois decomposition de ce mana (et qui donc nous « aprend » sont fonctionnement). Un affect semble être un différentiel entre deux type d’organisation de mana, c’est une sorte d’interférence entre deux mode différencié de loid de composition .
Comment concevoir une mesure expérimentale du mana — même analogique ? (ex. intensité d’attention, densité symbolique, etc.)
Ca je sais pas vraiment, mais disons qu’il peut peut être apparaître comme un denominateur commun au sein d’un ensemble d’équation qui existe déjà dans la physique. Il ne serait pas tant à mesurer luimême, qu’à être déduit de l’ensemble des interaction du champs physique et social. Ensuite, si on peut en effet en établir une théorie mathémqtique cohérente qui en présuppose l’existence, alors il devrait apparaître des système de mesure qui permettrait d’en faire la mesure même indirecte (j’ai l’impression que c’est un peu comme ça que ça s’est passé pour le boson de Higgs). [sur le point de la thermodynamique et du boson de Higgs chatGPT me dis que c’est fragile, bon ok je m’y connais pas assez bien déso. Je précise là que le Boson a été prédit mathématiquement, et que on pourrait, en théorie poser un modèle mathématique de ce mana dont on pourrait ensuite en vérifier les prévision par l’expérience, c’est en ce sens qu eje parle du Boson de Higgs, pas comme observation directe mais comme validation par mesure indirecte. Mais en effet ça suppose que cette formulation mathématique soie produite. Je pose cela dis cette idée que ce mana suit des lois rationnelles et donc mathématisable à priori donc bon en théorie ca peut marcher. Et pour Roveli, en fait ce que je voulais dire c’est que le terme d’entropie ne semble pas pertinent car on ne se situe pas sur ce plan, qu’il y a une relativisation de l’entropie, mais j’avais que je ne maîtrise pas les notion de dissipation et tout. En effet, mon texte se situe dans une zone floue, entre exploration cosmo-poétique et volonté de rattachement à une structure rationalisable, au risque de basculer vers une appropriation de scientificité sans en avoir la rigueur. De mon point de vue ça ne me pose pas de problème, car je voix ici la science comme espace d’analogie de forme, mais en effet mon texte n’a évidement pas de valeur scientifique au sens d’une théorie formalisé mathématiquement et testable immédiatement. Le truc c'est que j'ai fait des expérience en etat modifié de conscience qui m'ont fait percevoir ce mana, d'où ici une spéculation qui est surtout une traduction d'une observation. ]
Peux-tu définir un principe d’entropie du mana — c’est-à-dire une loi de déperdition ou de dissipation du flux ?
Hum je sais pas, mais je crois que cette question d’entropie est mal posée. Je me ase un peu sur les théorie de Carlo Roveli et du perspectivisme entropique. L’entropie smeble être lié à un référentiel, or si on change de référetiel, qu’on prend même un méta-référentiel, alors les catégorie de temps, et de rapport entre ordre et chaos ne fonctionne plus. Il n’y a alors pas non plus de dissipation, simplement une sorte de circulation des fluxs selon une sort de esystème de force ou de trajectoire dan sun système courbé.
🌐 E. Sur l’économie du temps
Si le mana est du temps, cela veut-il dire que toute accumulation de capital est une captation de temps ?
→ Dans ce cas, le travail humain serait littéralement du temps cristallisé, et la valeur serait une densité temporelle.
Oui toute accumulation de capital est une capture de temps, ou plutôt, c’est une mémoire du tempps, au sens d’une forme de condensation du mouvement (qu’on peut voir comme le « travail libre » au sens un peu marxien) en une sorte d’enregistrement de ce mouvement (le « travail mort »), mais cette mémoire est nécessaire, elle est ce qui relie au passé. C’est une accumulation de l’information du temps, qui offre une sorte de repère, de balise temporel, c’estr une mémoire d’une époque, d’un moment. De même, la mémoire humaine peut être vu comme une mémoire des gestes du corps, et une œuvre d’art comme cette mémoire extériorisé. Tout ça se rapproche de ce que Stiegler appelle une rétention tertiaire, en ce sens, la mémoire, la rétention, le mécanisme de rétention, c’est aussi ce que fait le capital, ou plûtot, il organise les système de rétention entre eux, il régule leur rapport. Mais cette mémoire ne smeble pas simplement être une sorte de captation d’un temps passé, il semble qu’elle enregistre des événement, mais qu’elle produit par cela le temps lui même. C’est la mémoire qui dans un sens produit le temps, ou plutôt, la mémoire produit un référentiel, une balise temproelle, à artir duquel le temps peut être lu, pensé. En occident, nous fixons tout le temps sur un référentiel commun, une mémoire unique, qui impose une sele direction au temps, la naissance de Jesus Christ (imposant un calendrier commun), mais ce référentiel est une convention, on pourrait penser depuis un référentiel plus général qui engloberait plus de temps.
Quelle est la relation entre temps subjectif et temps objectif dans ton modèle ?
→ Le mana relie-t-il les deux, comme un médiateur ontologique ?
Oui le mana relie un peu les deux, et en effet il n’y aurait pas de différence entre temps subjectif et objectif, disons que là comme je l’ai décris plus haut, le temps objectif est en réalité un temps fabriqué par la physique, et ce temps remonte à Newton, et s’inscrit avant lui dans tout une conception chretienne qui s’est objectivé. Ce temps objectif n’est pas unique, c’est une convenion occidentale, un temps situé, qui peut être vu comme dominateur lorsqu’il se veut universel. Ce que j’essaie de faire ici, c’est de penser une sorte de temps qui serait en amont de la subjectivité, en ce sens qui essayerait de penser l’ensemble des temporalité au sein d’un système rationnel potentiellement universalisable. Dans ma démarche, la recherche d’universalité n’est pas rejetté, il s’inscrit plutôt dans la critique du projet d’universalité classique qui apparaît comme incomplet, et qu’il s’agit de repenser, d’augmenter, pour intégrer, si c’est possible, d’autres cosmogonies en dehors de la tradition chrétienne. Avidement c’est une tentative et ce système comme n’importe quel autre est soumis à la critique et son propre dépassement.
Peut-on parler d’un climat du mana, d’une “météo des flux temporels” à l’échelle des sociétés ?
Oui à priori. Les société peuvent être vu comme des efft macroscopique de lois fondamentales entre des particules, comme la météo est l’effet macro de loi réglé au niveau microscopique (température/pression entre les particules)
🜂 F. Sur la pratique et la cartographie
Comment peut-on cartographier le relief du mana ?
→ Par diagrammes, rythmes, musique, figures géométriques ?
J’imagine que la volonté de représenter la perception par le son et l’image fond que la musique (je pense en particulier à l’electroacoustique) et l’art sont les lieux où cette structure tente d’être perçu, mais dans l’idéal je chercherai presque une formalisation mathématique pour en révéler des lois physique rationalisée. Mais en particulier le rythme, aussi parce que je me penche beaucoup sur cette approche, permet de penser les relation entr eces temps (qu’on peut aussi penser alors comme une sort ede « micro-rythmanalyse générale »).
Si l’immobilité et le non-agir sont des voies d’accès à ce relief, quelle est la technique perceptive en jeu ?
Le non-agir et l’immobilité semblent être des manière de défaire les mécanisme qui invisibilise la perception. Il y a en effet une sorte de mécanisme de voile, un peu comme si lorsqu’on est en mouvement, on est concentré sur la route, et donc le champs de vision se concenre, alors que dans l’immobilité, le champs de perception s’ouvre (il y a moins de hors champs). J’ia l’impression qu’il y a un truc comme ça, le mouvement étant lié ici directement au temps. Peut être également qu’on peut voir ça comme le fait que si je ralenti, je prend sur moi le mouvement des choses, mais en même temps je les intègre en moi sans les projetter à l’extérieur, ce faisant j’accumule du mouvement, qui se sublime dans ma perception, mais bon c’est un peu spéculatif (comme le reste par ailleurs).
Comment les arts, les rituels, les techniques de soi peuvent-ils stabiliser ou redistribuer le mana ?
Il faut les voir comme des dispositif de distribution, des sorte de système d’assemblage, d’acceleration ou ralentissmeent, comme des sorte de machine outils qui coupe et assembles des flux (dans une optique très Guattaro-Deleuzienne). Donc là dessus il y a plein d etechnique, c’est très large, mais on peut en effet penser que toutes ces techniques disons on une même fonctions, ils agissent comme des dispositifs qui manipulent ces flux de manas.
Qu’est-ce qu’une écologie du mana ? Y aurait-il des “pollutions” ou des déséquilibres dans sa circulation contemporaine ?
Oui on peut le voir comme ça, bien que certainement que le terme de pollution soit chargé, mais disons que je pense en effet très sérieusement que les gueres, aggressions, la souffrance, les émotions lourdes, sont des sorte de mauvaise gestion de ces fluxs de manas, des sortes d’assemblage de mauvaise qualité, et qu’il y a par contre des possibilité d’harmoniser tout ces systèmes. Découvrir les lois d’assemblage notamment permettrait d’être en phase avec cette harmonie, et donc d’éviter ces désagrément. Aujourd’hui les lois qui organisent ce mana sont loes grand système d’organisation, que sont les systèmes physiques (relativité énrale, physique quantique) mais aussi les modélisations économiques (néolibéralisme) et la formes que prennnet les technologie et l’état, qui selon moi sont contingent à ces systèmes mathématqiues précités. Changer les méthématiques et les systèmes physique, c’est pour moi ce qui permet de défaire les frictions précité. Donc oui en ce sens là, ce que je peux dire, c’est que les sytsème d’abstraction qui sont là pour réguler les flux de mana, et qui sont les mathémtiques en tout cas occidentales, semblent être en décalage par rapport aux lois d’organisation du mana, et c’est dans cet écart que se produit une friction, qui est matériellement vécu comme de la souffarnce, de la violence, la guerre, le mal...
🔮 G. Sur la métaphysique du capital
Si le capital est “du mana solidifié”, quelle est la différence entre capital matériel et capital symbolique ?
La capital symbolique semble agir comme une sorte d’attirance, comme une sorte de différence de potentiel. Le capital matériel est inscrit dans des objets, c’est un régime de propriété, j’ai l’impressoin que c’est deux choses différentes, bien qu’en effet, le capital symbolique semble aussi structuré et produit par le matériel (c’est à dire qu’on peut penser que d’une certaine manière mon capital symbolique est incarné par les symbole que je possède sous la forme d’objet),, mais c’est une question intéressante à creuser.
Le capitalisme serait-il une géologie du mana — une accumulation de couches temporelles solidifiées ?
Oui tout à fait. Je le vois comme une sorte de système de gestion de la mémoire, une sorte de système de mesure disons de traces du passé. Ainsi, une entreprise ou une famille qui a beaucoup d’argent, est en fait dépositaire d’une mémoire ancienne, qui a une sorte de necessité à exister, et le capital est une sorte de reconnaissance de cette mémoire.
Existe-t-il des “zones volcaniques”, des points de libération du mana dans le système social (crises, révolutions, créations artistiques) ?
On peut en effet le penser, ainsi les révolution, comme mai 68, semble comme le disait Guattari-Deleuze être une sort de révolution du désir. Tout ce système est dynamique, et losrqu’une technologie est inventée elle redéploie autours d’elle une autre distribution du capital, ce qui engendre ensuites de sorte de courants, des déplacement massif de capitaux symboliques, dans des espaces non perçus par les humains, et qui se manifestent ensuites par des transformations majeures.
16h07
Petit point également, ce que j’appelle mana ici peut être vu comme en effet une sorte de positivité, une particule, mais il est possible que cette particule soit en fait une sorte d’apparition propre à deux champs de force. C’était pas très clair pour moi encore ça, mais c’est comme une vibration de l’air : il n’y a pas vraiment une onde qui existe, mais plutôt deux éléments qui sont lié à des forces contraires qui oscillent, l’oscillation est un effet de cette confronation. Ainsi, ce qui apparaît ici comme quanta de temps pourrait être vu come l’effet d’un millieu. De la même manière, la matière peut être vuc omme un « trou dans l’espace ». Ce qu’on voit comme des étoiles dans le ciel par exemple, pourrait être vu comme un « trou dans le ciel » comme on se le représentait dans des temps anciens, une manière d’être aligné avec certains « tunel » de lumière qui apparaissent par perspective. Là ce que je décris est très très flous, mais c’était une intuition qui revient régulièrement.
16h17
Je demande une dernière question à ChatGPT :
« 🜂 Si le mana est une vibration née de la tension entre deux champs, quel est — pour toi — le rôle de la conscience dans cette vibration ?
Est-elle simplement un récepteur qui perçoit les interférences du mana, ou bien une composante active du champ, participant elle-même à la création du flux ? »
Bon, vaste problème.
J’ai l’impression que la conscience semble être une sorte de flux comparable à un microprocesseur, qui serait capable de gérer un certaine nombre d’opération. En ce sens, la conscience, dans son sens individuel, serait une sorte de machine de traitement de ces flux de mana, fulux qui serait filtré par ls différentes organes du corps et machines qu’ont utilise, et qui en effet serait traité au niveau du cerveau, dans certains espace du cerveau, en ce sens la conscience aurait en effet une sorte de localité. Mais tout ça n’est pas sur car ca reste une conception très matérialiste, est ce que la conscience peut sortir du corps par exemple ? Bon jusque là c’est vrai que dans les expérience que j’ai mené, il n’y a pas tant une forme de spiritualité en dehors de la rationalité que plutôt une hyperationalité. Et la conscience apparaît alors en effet comme un système technique, qui peut en effet être démultiplié, « overlocké » certainement dans certaines situation. Je vois un peu le corps humain comme un ordianateur, les muscle agissant comme des mémoires comme un disque dur (ce que Paul B. Preciado appelle une somathèque) et puis le cerveau comme une mémoire vive, avec quelque part un microprocesseur qui gère des très haute vitesse de traitement. Le corps humain est alors en effet une sorte de machine de traitement du mana, mais comme n’importe quel autre être vivant ou supposé non-vivant du monde. L’ensemble formant une sorte de gigantesque ordinateur, ou plutôt une sorte d’organisme dont le fonction est de traiter le mana dans une sorte de gigantesque flux de calcul inscrit dans le sensible même.
16h56
Bon je reviens d’une discussion avec ChatGPT. C’est intéressant car il me parle de Julian Barbour te de Lee Smolin que je connaissait pas. Et d’un temps proto-ontologique, avant le temps. Et oui c’est exactement ça de toute façon. En fait voici ce qu’il s’est passé pour moi : j’ai fait un ensemble de performance, sur un temps long, et de manière solitaire, consistant à me retirer du monde, du « temps social », pour atteindre d’autre temps, une sorte de retrait, un peu influencé plus ou moins directement par Heidegger, Bataille, Debord, Duchamp, chercher dans une extériorité un autre point de vue politique voire ontologique disons. Et oui en effet, je suppose que le travail que j’ai effectué, au niveau notamment de la manipulation de la libido, ainsi que du mouvement et des techniques de souffle, méditation, ralentissement du corps, ainsi que l’utilisation de cannabis (dans un cadre légal – attention la drogue c’est dangereux) semble avoir eu comme effet de déstabiliser le flux « normal » de conscience, et j’ai pu comme percevoir cette sorte d’architecture du temps, ce temps proto-ontologique, que je cherche à décrire ici sous le terme de mana. Mon hypothèse est ce que le corps humain agit donc comme un système de gestion et stabilisation du temps, et que ces techniques pré-cité permettent notamment d’agir sur lui, et deviennent même alors des outils d’analyse phénoménologique. Le cannabis notamment, me semble agir sur un circuit, le circuit endo-cannabinoïde, qui me semble être un système de régulation de la temporalité dans le corps. Stimuler ce circuit, c’est faire l’expérience de détachement au temps normalisé, c’est justement créer un écart de perception qui fait percevoir la structure du temps proto-ontologique, voir la mécanique comme se voir à l’extérieur de soi. Le circuit endo-cannabinoïde semble très lier à cette question de circulation du temps, et aussi à la question du langage, qui semble être un code élaboré de transmission de ce temps, sorte de protocole de communication entre les corps qui ajuste les différentiels de temps, pour harmoniser des corps entre eux afin d’adapter leur trajectoire, comme un gouvernail ou des moteurs de fusé qui ajuste la trajectoires avant de pouvoir se poser sur une station spatiale.
Et en effet ce que je voyais, dans cette perception autre, c’est que le temps était pas linéaire, mais qu’il était une sorte d’effet d’exploration de spatialité. Le temps est comme quelques chose qui se dépose, qui s’investit dans un lieu, comme un geste qui va s’accumuler sur une toile de peinture, le temps est une accumulation de trace, le dépôt d’un mouvement, ce qui est mesuré n’est pas le temps, mais l’accumulation du mouvement sur un support. Mais il n’y a pas un temps unique, tout les instant sous sur le même plan, bizarrement, le temps classique n’est qu’un effet de l’ordonnancement. Le passé n’existe pas tel quel, il ets une sorte d’effet d’un système de notation. Une image renvoie au passé car il y a une date dessus, mais cette date ets un index qui ne renvoie pas à un temps d’avant, c’est un temps de maintenant qui est lié à un système d’indexation à une distance induite par cette date. En ce sens, le temps est un effet de mémoire, une différenciation par rapport à un système de mesure qui enregistre une accumulation de mouvement, mais ces accumulation de mouvements sont toujours situés dans un milieu, dans un contexte, et n’est pas universel (à moins peut être de créer cet universel – en ce sens, l’horloge universel de la physique semble plutôt créer un temps commun plus que de le découvrir, c’est une sorte de technologie d’harmonisation des différents temps éparpillés).