Notre cher président dit qu'il est courageux parce qu'il prend des décisions impopulaires. Bon déjà il est courageux pour diminuer la qualité de vie des "gens qui ne sont rien" mais il ne l'est pas du tout pour les "premiers de cordée". On est plutôt dans un courage orienté. Un mi-courage.
Autre aspect, peut-on dire d'un personnage qu'il est courageux quand, lorsqu'il sort dans la rue, il est protégé par des centaines de policiers, des voitures blindées, des camions, des hélicoptères ? Non là c'est l'aveu indiscutable de quelqu'un qui a la trouille.
C'est tellement facile de montrer les muscles derrière des escadrons de CRS ou dans son bunker. C'est tellement facile d'envoyer ses petites phrases et sa haine quand on est bien protégé. Mais gueuler n'est pas signe de courage. D'ailleurs, dans le monde animal, les chiens qui gueulent le plus sont les trouillards.
Côté police maintenant, est-ce courageux de taper sur des gens sans défense alors qu'on est soi-même armé jusqu'aux dents avec casque, bouclier, armure renforcée, matraque, lacrymogène ? Non ça ce sont les pétochards. Le vrai courageux il se retrousse les manches et il y va.
Est-on courageux quand on passe son temps à s'inquiéter à propos de factieux, d'immigration, des marchés financiers, des règles d'ingérence de l'UE ? Ben non. Avoir peur de tout et de tout le monde est à l'évidence le contraire du courage.
En conclusion, nous sommes maltraités par des peureux. Et il est grand temps que tout le monde en prenne conscience.
"Il faut plus de courage pour aimer que pour faire la guerre."
Réplique de la série La Casa de Papel