Ils sont assez marrants tous ceux qui se demandent ce qui pourrait bien ressortir de la rencontre entre la future ex-première ministre et l'intersyndicale. Le futur ex-président l'a encore répété : la réforme des retraites c'est du passé. La dernière étape c'est le 14 avril avec le rendu de la décision du conseil constitutionnel, dans lequel les macronistes sont largement majoritaires, ce qui interdit que la loi soit retoquée, à moins d'un très improbable coup de tonnerre qui précipiterait sans doute la démission du président qui n'a pas la capacité de supporter un tel camouflet.
Après avoir accepté ce rendez-vous qui n'était dès le départ qu'un nouveau coup de com, l'intersyndicale devrait, à la lumière des derniers propos du président, s'abstenir d'y aller. Il faut vraiment arrêter d'être naïf. Le président et ses sous-fifres ne prendront jamais, mais alors jamais, de décision en faveur de l'intérêt général. Même si au départ leurs propos semblent aller dans le bon sens, il y a toujours, et c'est garanti à 100%, il y a toujours une entourloupe derrière. Il n'y a qu'à lire certains canards libres, comme l'enchaîné par exemple, pour s'en convaincre.
Et malgré leurs mensonges depuis toutes ces années (le grand débat, les diverses promesses de changement de méthode, les masques, etc, etc, etc), il y en a encore qui croient qu'ils peuvent changer. Leurs arguments démontés au fil des semaines sur cette fameuse réforme des retraites devraient pourtant avoir fait comprendre aux plus optimistes qu'il n'y avait rien à attendre de ces gens-là.
Le peuple n'a pas à regarder les non-évènements qui se passent autour de son mouvement. Il doit continuer ses actions car il est sur le bon chemin. Ils sont à bout de souffle. Ils vont bientôt craquer. Le printemps sera beau.
Bonus : la future ex-première ministre a dit qu'elle n'utiliserait plus le 49-3 en dehors des textes financiers. Elle l'a utilisé 11 fois en quelques mois, et les 11 fois c'était... sur des textes financiers. En clair, elle a bien confirmé qu'elle ne changerait rien à sa façon de faire. Tiens... tiens... on ne parlait pas d'entourloupes ?