Immigrés, travailleurs clandestins peut être ? Mais ce sont des gens de chair et d’esprit qui ont sentiments et ressentiments comme tout un chacun !Je lis, ici et là, que l’on parle de grévistes, travailleurs clandestins payant impôts et charges sociales. On parle aussi du nouveau système de visas attribués au compte goutte dans nos ambassades « aux plus méritants » ?On régularise aussi au compte goutte quelques uns de ceux qui travaillent en France depuis dix ans et plus !! Et les autres ? Ce tri là me fait penser à trop d’evennements douloureux. Devant tous ces cas différents : « demandeurs de cartes résidents, travailleurs acquittant leurs charges, demandeurs de visas, enfants scolarisés et j’en passe »A-t-on pensé à leurs problèmes de vie, à leurs soucis quotidiens : « médecine, logement, crèche, cantine, lycée etc. »?En tant qu’ancien cadre Emmaüs, aujourd’hui à la retraite, je sais naturellement qu’ils ont les problèmes de tout le monde multipliés par 100 or les gens en situation ordinaire n’arrivent pas à se sortir des méandres de l’administration, des problèmes médicaux, sécu etc. ; . L’école est aussi un problème pour tout le monde. Les pouvoirs publics ne semblent ni concernés ni émus par ces situations. On régularise, on renvoie, on refuse mais on ne se soucie pas de ce service après vente qu’est le social.La mise en place d’un service spécialisé comme il en existe dans certaines associations caritatives devrait être effectuée afin d’accompagner dignement ces étrangers quelque soit leur destination et leur destin. C’est pour le moins une question de bienséance et que l’on ne me dise pas que cela existe. Il faut voir ce qui existe ! Il faut, dans tous les cas de figure, qu’ils aient la possibilité d’en sortir dignement, confortablement et d’envisager leur futur avec sérénité.
Billet de blog 8 juin 2008
Immigration et Social
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