IMMIGRATION - R.S.A.

Immigration, Précarité, Pauvreté, même combat..Même combat pour Martin HIRSCH et Emmaüs :Etrangers sans papiers : Le contrat d’insertion est une démarche réalisée par l’Association Emmaüs depuis 1997 pour l’ensemble de ses compagnons qu’ils soient en règle ou non. (Cours hebdomadaire de Français, cours et leçon de civisme et de retour à l’emploi et j’en passe).Ces compagnons travaillent en tant que « Travailleurs solidaires, reçoivent un pécule et, pour la plus part, sont accompagnés dans leurs démarches administratives diverses. C’est ainsi qu’une délégation conduite par l’abbé PIERRE, Martin HIRSCH et quelques compagnons, fut reçue par le Préfet de Police de Paris qui accepta quelques régularisations pour ceux qui avaient trois années de présence chez Emmaüs, un contrat de travail et un logement. Il devait dire que, pour lui, trois ans chez l’association Emmaüs signifiait : » Insertion réussie » Nous étions en 2004 et un groupe d’hommes, dont certains d’exception, avaient déjà organisé la régularisation au cas par cas avec garantie et contrat d’insertion à leur niveau ! !Cela signifie pour moi qu’une régularisation positive peut être organisée avec le concours d’ employeurs qui prendraient leurs responsabilités vis-à-vis des pouvoirs publics au lieu de prendre les risques que nous connaissons aujourd’hui .Précarité, Pauvreté :Je veux rendre à…Martin ce qui est à …lui !En 2004, Martin HIRSCH écrivait son Manifeste contre la Pauvreté préfacé par l’Abbé PIERRE et à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’appel de 1954.Dans ce livre, on trouve déjà les prémices de son projet de R.S.A. ! D’ailleurs, les compagnons d’Emmaüs eux-mêmes ne sont ils pas au R.S.A. depuis des lustres (Pécule + RMI pour certains ou autres subsides gouvernementaux pour d’autres) ?Martin HIRSCH dont on ne peut dire sérieusement qu’il est à droite, devait accepter l’offre du Président mais en devenant haut commissaire et non ministre, à la seule fin, je crois, de faire accepter ce projet RSA qui est nécessaire à notre pays et qui lui tient particulièrement à coeur.Il faut qu’il réussisse et que ce projet ne soit pas tronqué faute de budget. L’insertion pourra ainsi commencer, les chômeurs reprendre le travail avec plaisir et le pays se sentir mieux.