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Billet de blog 31 mai 2015

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Opération barquettes, Samedi 30 mai 2015, Toulon.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Chaque année, des centaines de millions d'animaux sont tués d'une façon on ne peut difficilement plus atroce pour leur chair, leau peau, ou leurs soi-disantes ressemblances avec l'espéce humaine.
L'on peut vivre autrement, sans exploiter les animaux, sans devoir les assassiner. Car les animaux sont des êtres vivants, pouvant ressentir, aimer, pleurer, rire, réflechir, vivre. Comme nous, les êtres humains.
Et car nous ne sommes supérieurs en rien, nous n'avons aucunement droit d'ôter la vie à un être vivant (humain ou non) selon le seul prétexte du bon-vouloir et de l'égotisme.
C'est ce que nous avons essayé de démontrer aux passants de la ville de Toulon ce Samedi 30 Mai.
En plein sur une place trés fréquentée, des militants d'ALARM (Association pour la Libération Animale de la Région Marseillaise) se sont retrouvés pour une action contre l'exploitation animale dans le but de se "nourrir", pour faire prendre conscience, alerter, sans imposer, lors d'une "opération barquettes". Le principe est simple : des militant(e)s se tiennent volontaires pour jouer les cadavres dans des barquettes en plastique (ressemblant à celles qu'on trouve en boucherie), immaculé(e)s de faux sang, un(e) militant(e) joue le boucher/la bouchère (pour impressionner mais aussi pour veiller à ce que personne ne fasse de mal aux personnes se trouvant dans les barquettes), d'autres militant(e)s distribuent des tracts informatifs, et d'autres tiennent un stand de dégustation végétale.
Une action qui aura durée 3 bonnes heures environ, où des gens fûrent interpellés, parfois choqués (plusieurs personnes sont venus nous demander si les cadavres étaient "vrais", ou que le couteau tenu par le "boucher" était un vrai, ce qui n'était bien sûr pas le cas), certains auront ris mais la plupart n'auront pas quittés la rue en restant indifférents, peut-être même que certains aprés cela diminueront leur consommation de produits issu de l'exploitation animale, et c'est cet espoir qui nous a portés tout le long de cette aprés-midi, sous la chaleur du soleil méditéranéen.
Formée comme une piéce de théâtre, entre horreur et comédie (le boucher qui parle à son bout de cadavre rétissant à l'idée de mourir ou qui chante des chansons, siffle le générique de "La famille Adams" ...), tout était prévu pour que l'action se déroule le mieux possible, dans la conviction profonde que les animaux ne sont pas des outils servant à l'être humain pour son confort ou sa "survie", mais des êtres vivants qui doivent êtres respectés en tant que tel.
Nous avons apportés ce Samedi une pierre à l'édifice du bouleversement des consciences, petite certainement, mais c'est une de plus dans pour un monde plus égalitaire, plus respectueux ... sans cruauté.

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