Mais le fond des choses n’est il pas de se comprendre, d’apprécier le rythme et la sonorité des mots ? Un poème de Ronsard, une pièce de Shakespeare dits par Gérard Philippe, une chanson de Brassens, un slam de Grand Corps Malade, sont ils moins beaux, s’ils sont mal orthographiés ?
Le vieux français n’avait pas la même orthographe que le nôtre? Etait il moins bon ? François Villon, ce vieux voyou ,voleur, ivrogne et assassin était il un mauvais poète?
La seule restriction est lorsque la mauvaise orthographe de deux mots homonymes perturbe la compréhension. Et je connais de hautes compétences dont les qualités professionnelles ont été injustement méconnues du fait de leur mauvaise orthographe.
Une difficulté pour eux. Une perte pour la société.
En réalité tout ça n’est que conventions. Leur propre est de devoir s’adapter à la situation.
Au passage, on oublie largement de relever que les variantes sont libres. Comme disait déjà ma grand mère "l’un ou l‘autre se dit ou se disent"
L’avenir dira ce qu’il fallait retenir, à quel moment….
Vous me direz : Vous mélangez l’écrit et l’oral.... Que nenni mon ami(e) ! L’écrit n’est là que pour se dire.. Au moins dans sa tête. On ne comprend pas ce qu’on lit avec ses yeux, mais avec le son, lu dans son cerveau. A tel point que pour beaucoup de gens (dont je suis ) un texte lu reste irrecevable, si la radio est allumée à coté.