Mais il y a plus grave, des dégats collatéraux inévitables...,.
Naturellement, les spectacles déja rôdés et théâtres déja puissants auraient inévitablement été favorisés par le simple fonctionnement du système, et les plus petits, les nouveaux ou plus "difficiles", sacrifiés. Au détriment de la diversité culturelle et de la créativité. Le Off sert aussi de laboratoire...Il a besoin d'un peu d'air et d'un peu d'espoir...
En 2016, cela n'a pas pris. Mais gageons que les marchands de soupe vont revenir à la charge, l'an prochain. Le Festival Off d'Avignon, sa diversité et sa vitalité sont en danger.
 Cette destruction de la diversité du spectacle vivant est déja en marche au travers des sites de vente de billets en ligne, bien connus, qui font état des "avis" des spectateurs, suivant le même mécanisme. Si un spectacle veut avoir la moindre chance d'exister, il se doit d'y figurer, pour des sommes devenues astronomiques. Les conseilleurs du début sont devenus les encaisseurs et les fossoyeurs d'aujourd'hui. 
Le Off n'a pas besoin des marchands de soupe... Les prétendus sites de conseil ne servent à rien.
Les festivaliers se font très bien leur opinion tous seuls. Le bouche à oreille fait très bien son office entre amateurs qui se côtoient dans la queue, au bistrot, dans les rues, côtoient les comédiens, les auteurs, les metteurs en scène.
C’est ce qui fait le charme de ce Festival, malgré son gigantisme. Il n'a pas besoin qu'on lui dise comment penser.