Car de Loi, point : Ni mathématique, ni statistique, ni physique. Mais pure coïncidence. Dans un cas : une vitesse excessive, dans l’autre l’ouverture accidentelle d’une ridelle.
Et de Série, point : Puisque deux évènements, même dramatiques, même rapprochés, se rapportant au même type de véhicule , ça ne fait pas une série.
En fait, on sous entend là, une sorte d‘intervention extérieure, toute puissante, incontrôlable, étrangère à notre capacité d’action autonome rationnelle, une malédiction venue d’on ne sait où. En quelque sorte, on avoue notre impuissance. A comprendre, à prévenir...
Dès qu’on nous parle de "Loi des Séries", méfions nous, c’est que des incapables étaient aux commandes. Et on n’a pas su l’empêcher..
Au contraire on pourrait parler de liens directs de causalité :
- dans la reproduction de la crise financière de 2008. Les mêmes manips hasardeuses créant les mêmes effets pervers.
- dans la reproduction de la crise politique. Les mêmes électeurs continuant à élire les mêmes candidats, persistant dans les mêmes erreurs, malgré des résultats désastreux
- dans la crise de l’emploi, les mêmes fausses solutions, restant toujours aussi inefficaces
- dans la crise du logement, dans la crise du système de santé, scolaire, de retraite etc…
- dans la perpétuelle bureaucratie qui bloque perpetuellement tout
Mais non. Faut pas se tromper. On appelle ça la continuité de l’Etat