J’ai honte parfois… de ne pas aider plus :
- tous ces réfugiés : Ceux qui fuient la guerre en Syrie,en Irak, au Liban, ceux qui fuient le génocide au Rwanda, le terrorisme en Lybie, en Tunisie, en Somalie, la misère au Mali, au Bengladesh
- ceux ont fuit la guerre en Tchécoslovaquie, le génocide au Cambodge, la misère en Ethiopie et au Burkina Fasso
- ces femmes violées comme butin de guerre, ou vendues comme esclaves
- ces enfants innocents, armés, transformés en tueurs
- tous ceux dans le monde qui chaque jour risquent leur vie pour simplement pouvoir manger
Quand je vois que cet enfer, c’est nous souvent, qui en avons pavé le chemin avec nos bonnes intentions, de haut stratèges américains, d’intellectuels germanopratins, je me dis qu’on a bien tort de se mêler de tout. Et que j’ai été inspiré d’aller plutôt à la pêche .
J’ai honte parfois… de ne pas aider plus : ces gens chez nous, qui n’ont pas de toit, pas d’éducation, qui ont froid et faim, qui n’ont pas de travail, pas de droits.
Quand je vois que cet échec, ce sont les députés, les gouvernements, les syndicats que nous avons élu, qui l’ont généré, avec leurs querelles idéologiques partisanes d’oppositions systématiques, et leurs fréquentes magouilles insanes , je me dis que j’ai bien fait de ne pas m’engager, dans ce système pas très propre. Et que j’ai peut être eu tort d’aller voter.
J’ai honte parfois…
Je ne me sens pas la force de lutter contre tout ça.
J’ai bien créé quelques emplois. Je me suis battu pour les maintenir. Je déclare mes revenus et paye mes impôts. J’en ai aidé quelques uns à aboutir leurs projets. Tout le monde ne l’a pas fait...Tout le monde ne le fait pas…Je ne vais pas défiler, je ne signe pas les papiers. J’ai peint quelques tableaux qui ont rendu des gens heureux.
Alors, je me dis que j’ai mis ma pierre. . Je fais à ma façon.
Quand même, le soir ou le matin, j’ai honte parfois. Mais moins….
L’univers est en expansion, le domaine de la honte aussi….
J’ai du mal à m’y faire…