Quand des montagnes de beurre s'accumulaient dans les frigos de la Communauté Européenne...
Ils produisent en "intensif," à bas couts, en poluant nos rivière et sous sols, des produits de mauvaise qualité, après s’être endettés jusqu’au cou; sans réfléchir, pour acheter trayeuses et tracteurs hautes performances; se plier aux exigences de la grande distribution et des transformateurs. Qui se goinfrent tout le bénéfice...
Oui mais : On nous montre aussi régulièrement de petits producteurs, qui au lieu de cela, ont compris que la marge est dans la transformation et la commercialisation locale, et non pas dans la production.
Ils vendent dans leurs fermes les fromages, faits à partir de leur lait ; ils distribuent aux particuliers les paniers de leurs maraîchages et leur charchuterie; ils s’organisent en coopératives pour court-circuiter les intermédiaires. D’autres ont adopté la Permaculture, etc… Ceux là disent tous retrouver le plaisir de refaire leur vrai métier et d’enfin en vivre décemment.
On se demande alors pourquoi ils ne sont pas plus nombreux à le faire, plutôt qu’à crier leur désespoir en déversant du purin devant leurs préfectures et en se pendant à la poutre de leurs granges.
En homme du bâtiment, j’ignore très probablement une partie de la question paysanne. Laquelle ?
N’en déplaise aux dinosaures, qui n’ont rien voulu entendre: S’adapter, s’adapter, s’adapter, il n’y a que ça : Depuis l’aube de l’humanité
Ca ne veut pas dire plier.. Au contraire ça veut dire imaginer, créer...