Mes chers intermittents je pars.. Je vous aime, mais je pars.. C’était prévu, je pars...
Deux semaines sur place quand même. Douze spectacles vus sur les 1 400. J’en lis qui sont lassés du Festival. Moi ça fait 20 ans que j’y reviens presque chaque année. A force on a ses habitudes. Certains spectacles sont éculés, c’est vrai. Mais beaucoup de créations aussi….Des prometteuses qui font leurs premières armes ici, et seront bientôt rôdées; d‘autres si tôt présentées, sitôt oubliées. C’est la loi du genre ;
 Vendredi 22 juillet Théatre du Cabestan: Hand ball de Jean Christophe Dollé. Le même auteur que Time Line à la « manufacture » qui m’avait ébloui. Ici me laisse un peu froid. Un beau texte certes : Une femme du 93, « une pied noir » rapatriée quand elle était enfant, revient dans son pays natal l’Algérie, à l’occasion d’un tournoi de sport, et retrouve par hasard une de ses vieilles tantes, restée sur place par amour. Décalages.. La religion, le voile, le multiculturalisme, la coutume.  Mais seule pour dire un texte d’espoir, même avec quelques astuces de mise en scène, et même sur un beau texte, est ce du théatre ? Quel est le besoin de le dire sur scène? La peur qu'on ne lise pas ?.. C'est un bel auteur. A suivre...
Le « In » s’arrête le 24, Le « Off » continue jusqu’au 30 juillet. Moi je le quitte pour d’autres cieux... A l’année prochaine, si la Folie du monde nous laisse en vie…
Le Festival est une cure de "sorties". Ces textes vus, entendus, j'y penserai, réfléchirai pendant un an. Heureux, parfois...