Les vacances arrivent et à l'heure ou beaucoup de concitoyens se concentrent déjà sur leur prochaines vacances, c est le moment pour le gouvernement d'enfoncer tout azimut les différents clous.
Top chrono!, action! Dans la stratégie du chaos médiatique, plusieurs mesures se dessinent en filligrane sans que quiconque n'ait son mot à dire.
Faisons fit des récentes déclarations de brice Hortefeux, de la nouvelle stratégie de gestion des espaces médiatiques pour nous concentrer sur un évènement on ne peut plus anodin: la construction à la défense de 450000m² de bureaux supplémentaires dans une tour signal s'élevant à 301m de haut.
Voilà comment est présenté l'affaire dans un mensuel départemental : part1 part2
Vous y êtes? vous avez parcouru succintement l'article? alors passons aux questions à la con du jour:
Qui se soucit du devenir du paysage de nanterre? une "image" de la somme des citoyens y résidant? ou les élus et leurs amis affairistes ?
Ce serait amusant un jolie dialogue de sourd entre la page gauche et la page droite de cette revue perdue:
"nous" au nom des citoyens vs "nous" au nom des enjeux "capitaux" de notre avenir .
les enjeux en question? ben tout le ramassi dégoulinant et convenu: dévellopement durable (je ne me fais pas de soucis pour la nature , les scorpions survivront aux hommes),esthétisme raffiné ( beurk, hé jean ! ,mignon croquemitaine de service, connais-tu " ou bien... ou bien"?),urbanisme ( vive la concentration à tout va! et vive le vide!)
De l 'autre coté: "nous" les citoyens : sérieux ? rien que ça? quel modesti! en tout cas peu pour moi: je m en fous totalement de la tour signal.
Mais bon..le jour ou un mohamed atta viendra exprimé sa haine de la "verticalité" , ce sera soirée barbec!
les victimes? quelles victimes ? quelles identités? quels individus? si on peut concentrer tout le paysage médiatique et le pulvériser d'un gros blast de kérozène ça fera un jolie ménage on verra de nouvelles tronches sur les parcours fléchés de la presse lobotomisée.
Donc voilà un aperçu de quelque chose de capital, d'un malaise qui est loin d'être spécifiquement français:
une crise de confiance par rapport au futur car il existe un divorce profond entre les intérêts industriels épaulés par le marketing et les moyens qui permettent de rendre perrein l'existence de cette machinerie: l'épanouissement de l'individu.
Ce n'est pas dans un monde ou des intérêts égoistes court-circuitent le bien-être du plus grand nombre qu'une telle réconciliation est possible. Le monde du logiciel libre, les essais de distributions "horizontale" des outils techniques sont cependant autant de tentatives.
Comme le disait si bien charles péguy autrefois, concernant la technique,toute transmission ne va pas de soit :sa démocratisation en tant qu'outil et non en tant que produit abrogera l'existence de la dualité exprimée dans le titre.