C’est l’une des photographies les plus emblématiques de la guerre civile espagnole. Marina Ginestà avait seulement 11 ans quand elle est arrivée à Barcelone. Sa vie était totalement différente de celle des enfants d’aujourd’hui. Et pour cause, on était en 1930. Retour sur l’histoire de cette icône devenue figure de la lutte anti-fasciste.
Marina Ginestà était une militaire et militante républicaine espagnole d’origine française durant la guerre civile de 1936, et membre de la JSU (Jeunesse socialiste unifiée) et de la CNT (Confédération nationale du travail).
Elle est devenue célèbre pour la photo que Juan Guzmán a prise d’elle, le 21 juillet 1936, sur le toit de l’hôtel de Colom de la Plaça de Catalunya, lors du soulèvement militaire de juillet à Barcelone.
La composition du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne donne à voir toutes les faiblesses du second quinquennat Macron. Deux semaines après une défaite électorale cuisante, et à rebours des promesses d’ouverture, le chef de l’État a étoffé sans élargir. Visé par une enquête pour tentative de viol, Damien Abad est débarqué.
Seize nouvelles personnes, n’ayant jamais occupé de fonction ministérielle jusqu’ici, font leur entrée au gouvernement. Aucune ne constitue une surprise ou un ralliement politique.
Une nouvelle femme a raconté à BFMTV avoir eu des « vertiges » après avoir pris un verre avec l’élu en 2013, puis s’être réveillée « complètement dévêtue ». Fraîchement débarqué du gouvernement, le député dénonce des « calomnies ignobles ».
Eugénie a récemment raconté à un juge d’instruction le « harcèlement moral » qu’elle estime avoir subi, pendant des années, quand elle était directrice de crèche municipale et qu’elle rapportait, auprès de sa hiérarchie, des négligences ou maltraitances subies par les tout-petits.
L’année 2022 marque les 60 ans de l’indépendance de l’Algérie. Soixante ans d’indépendance, un bail ! « Lorsqu'on voit ce que l'occupation allemande a fait comme ravage en quatre ans dans l'esprit français, on peut deviner ce que l'occupation française a pu faire en cent trente ans.» Jean Daniel Le temps qui reste, éditions Plon, 1973.
Dès les premiers instants au camp de Saint-Maurice-l’ardoise, grand-père s’isola. Près des barbelés, les yeux rivés vers l’horizon. Il se rappelait l’enfer. La barbarie dont il avait été témoin. Il avait vu le pire grand-père. La mort qui l’avait frôlé de si peu. Ils avaient tous survécu. Ses enfants, son épouse et lui étaient vivants. Ils étaient ensemble, réunis. C’était déjà un miracle.
Comme toute chose périssable, une Révolution peut-elle vieillir ? Au rendez-vous des célébrations décennales, elle est convoquée au gré des humeurs présentes. La Révolution se met à la table des incertitudes du moment, quand elle n’est pas mobilisée en morphine mémorielle afin d’endormir les espérances d’émancipation encore vivaces.
La grande exposition de l'été du Mucem est consacrée à Abd el Kader, grand résistant algérien à l’invasion coloniale. On pourrait y voir le signe d'une avancée dans la reconnaissance du caractère illégitime de l'entreprise coloniale. Il n'en est rien. Derrière une beauté formelle se dissimule la même vision coloniale du « bon » rebelle Algérien, à l'opposé des « mauvais fellaghas » de 1954.