Ainsi défini, la mondialisation vise à ouvrir de nouveaux marchés pour des produits et services existants hors de leurs zones de production. Inversement, la mondialisation sert à produire des biens et des services à moindre coûts hors de leurs zones de commercialisation.
L’intérêt de ce processus est économique.
Il est définitivement à l’avantage des classes dirigeantes qui voient ainsi leur zone d’influence et de profit s’agrandir par la baisse des coûts de production et l’augmentation de leur puissance financière.
Les classes productives sont ainsi maintenues sous pression via une concurrence perpétuelle sur l’autel de la compétitivité.
La classe politique, elle, s’est en grande partie rangée sous l’aile du monde économique, entretenue et tenue, par des avantages financiers et des contraintes sociales.
La finalité de la mondialisation ne vise rien d’autre que la captation de richesse par une très faible minorité au détriment de tous les autres. C’est l’exploitation de l’humain via un processus de mise en concurrence sans fin jusqu’à l’avènement d’une main d’oeuvre esclavagisée ou robotisée. C’est ainsi que la croissance va se poursuivre au profit de la classe dirigeante. Cette barbarie libérale entraînera le monde dans les pires tourments jusqu’à l’anéantissement de l’humanité. Il est des personnes, qui, sous couvert de doctrine et de valeurs fascistes, pensent le monde ainsi.
C’est une imposture, une idéologie honteuse, un crime! La mondialisation doit disparaître au profit d’un système d’échange équitable. Nous nous devons la fraternité. Qui que nous soyons. Sans conditions.
Cette crise, le COVID 19, est un avertissement sévère. Elle éclaire d’un jour noir ce qu’est le système capitaliste aujourd’hui. Il a suffit d’un mois pour mettre le monde s’en dessus dessous...
Balayé les millions d’emploi à produire des biens dont on ne comprend même pas l’utilité finale.
Pétrifié le système financier par l'effondrement de fortunes virtuelles.
Démasqué les arrogants aux discours de foire et de champs de bataille.
Angoissé les “croyants du temple” devant l’abysse du rêve devenu cauchemar.
Terrifié le quidam dans la file des malades qui soufflent une dernière fois.
Un petit mois pour réduire à néant toutes nos certitudes “occidentales”.
Et qui va sauver le soldat Lambda? Toi et moi? Mais aussi eux, au nom des valeurs de la république?
C’est l’Etat, cette entité commune à tous. Comme en 2008. Avec nos ressources, nos efforts et notre solidarité.
Et les décideurs, les profiteurs, les prévaricateurs de se servir dans la marmite à milliards avec le sourire sournois du vautour prêt à festoyer.
Il en a toujours été ainsi et c’est, je l’avoue, un brin déprimant de voir sa face dans un miroir.