Hélène Mandroux remporte le second tour des élections municipales avec 51,88% contre 29,5 pour l'UMP Jacques Domergue, et 18,62 pour Jean-Louis Roumégas et sa liste de fusion inédite Verts-LCR/Comités Unitaires Anti-Libéraux/Montpellier Tous Ensemble.
Donc Au sud, rien de nouveau. Mandroux avait été placée en 2004 par Georges Frêche qui ne pouvait cumuler les fonctions de maires et de président de région. Il est en revanche, resté président de l'agglo, (donc super-maire en fait) et envisage de devenir le président d'une communauté urbaine englobant, en plus de l'agglomération montpelliéraine, celles de Séte et de Méze, pour un total de 550 000 habitants. A plus long terme, il souhaite l'étendre jusqu'à Alès pour créer LA méga(lo)pole méditerranéenne.
6ème sur la liste PS-PCF-PRG-MDC-MoDem (bigre...) d'Hélène Mandrous, il est pourtant resté en analyste quasi permanent sur le plateau de France 3 Languedoc hier soir. Un mystère. Un exclut du PS s'exprime au nom de ce parti, un «simple» conseiller municipal parle au nom de Mme le Maire, et donne son avis sur tout. Sur le plateau, on le taquine, gentiment, mais ça ne choque personne qu'il soit là. Pour un peu sa présence passerait pour un privilège fait à la chaîne.
Un matin comme un autre donc dans la ville où le soleil ne se couche jamais. On se demande bien ce qu'il peut faire de ses nuits d'ailleurs le soleil, dans une ville où les restaurant n'acceptent personne pour manger après 21H45, et où les bars ferment à 1H.
Des petits changements tout de même, les verts entrent dans l'opposition, et le péril rouge pénètre l'enceinte de la mairie. Bon évidemment, 2 élus LCR, c'est pas encore vraiment le grand soir mais bon...
Pour les verts, après une mandature au sein de la majorité, se libérer du joug frêchiste n'est pas une mauvaise nouvelle, d'autant qu'en refusant l'accord avancé par le PS, ils ont peut-être gagné en sièges.
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