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Maxime Barrat est trentenaire, camionneur, réserviste de l’armée française, pourrait bien travailler pour le renseignement français, depuis son engagement en Syrie en 2015, dans les milices marxistes kurdes YPG. La rumeur dit que le renseignement serait plutôt belge. Son premier affrontement attesté de l’armée russe date du 9 juin 2022, dans la région de Kharkov, au sein d’un groupe appelé Dark Angels, à l’origine une ONG britannique d’assistance en Pologne aux réfugiés d’Ukraine.
Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, mais inquiet, je suis quand même allé en chercher. Barrat a déjà dit que son activité de mercenaire en Ukraine lui garantissait entre 3000 et $4000 par mois. Le 25 avril 2023, il fait aussi appel aux dons sur Twitter, où son compte porte le nom qui était le sien autrefois en Syrie, Max Azadî. Il nous gratifie de nouvelles photos. Une le 4 mai, où il a abandonné la houpette rockabilly, pas évidente avec le casque, pour une mèche nazie. Il s’est aussi taillé une superbe moustache ukrainienne. Mais avec un nouveau changement le 7, Maxime se cherche. J’espère que nous ne l’avons pas perdu. Son écusson dit Pour Kherson, 11 novembre 2022. En raison de problèmes logistiques insurmontables sur le Dniepr, les forces russes se retirèrent en bon ordre de Kherson le 9 novembre. Après avoir occupé le terrain, les forces ukrainiennes commencèrent ensuite à assassiner des civils réputés collaborateurs.
in L’engagement français dans les rangs ukrainiens
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