Le plus grand problème des candidats serait-il que leurs conseillers s'expriment ? C'est la question que l'on peut sérieusement se poser.
La guerre des conseillers de Barack Obama et Hillary Clinton a repris, au grand dam des militants démocrates qui souhaiteraient voir la situation être résolue rapidement. Merrill McPeak, ancien général de l'US Air Force, un des conseillers de Barack Obama, a comparé un discours de Bill Clinton aux discours prononcés lors de l'époque du maccartysme. Qu'a donc dit l'ancien président ? Qu'il serait bien qu'en cette année d'élection « il y ait deux personnes qui aiment ce pays et soient dévoués à son intérêt. » Le conseiller de Barack Obama a reproché à l'ancien président d'avoir une vision datant du maccartysme, qu'il a connu, avec des bons citoyens d'un côté, des traîtres de l'autre.
Cela intervient alors qu'un proche d'Hillary Clinton, Mark Penn, a minimisé le nouveau soutien de Barack Obama par Bill Richardson qui serait intervenu trop tard pour avoir un impact, affirmant que ce soutien était insignifiant. Présent sur CNN, Bill Richardson n'a pas décoléré contre ce qu'il considère comme du mépris : il n'aurait eu d'intérêt, selon ce conseiller, que s'il avait pu porter le vote des latinos du Texas lors des primaires qui s'y sont déroulées. Il a décrit comme douloureuse la conversation qu'il a eu avec Hillary Clinton jeudi soir pour l'informer de sa décision.
Il a pris sa décision car selon lui Barack Obama a « quelque chose de spécial », «quelque chose qui peut ramener le prestige international de l'Amérique, qui peut traiter du problème de la race comme il l'a fait si éloquemment cette semaine, qui peut traiter les problemes domestiques de façon bipartisane. »