Lors de sa conférence du lundi 26 février 2024, le président français a eu une deuxième chance, après avoir eu les manettes de la présidence française au sein du Conseil de l’UE en début 2022, de ramener la France dans le jeu des grandes puissances. Il n’en fera rien. Pour des raisons partisanes et des visées européistes, au lieu de mettre un terme au terrible conflit ukrainien qui s’enlise aux frontières est de l’Europe, il jeta de l’huile sur le feu. Conflit qui, soit dit en passant, aurait pu être évité avec l’application des Accords de Minsk, signés sous l’égide de la France et de l’Allemagne. Une Ukraine exsangue. Des centaines de milliers de morts, des tonnes d’armement et des milliards déversés par les Occidentaux sans véritable contrôle, ni plan, ni stratégie. Juste mettre à genoux la Russie. Pourtant, lors de l’interview avec Tucker Carlson, le président Poutine s’est dit ouvert à négocier en repartant des discussions effectuées en Turquie, avortées par les Occidentaux. Mais rien. En Europe, la propagande tourne aussi à plein régime, le président Macron prône la troisième guerre mondiale sans légitimité nationale, ni plan, ni stratégie. Un ennemi est nommé. Un arbre cache la forêt malade. La France aurait pu marquer l’histoire en prenant un virage à 180 degrés et appeler à la paix. Ses dirigeants préfèrent la destruction et le chaos, le mensonge et les slogans, la peur et la haine, la politique politicienne plutôt que la prospérité et l’abondance, en privilégiant leurs intérêts vitaux et la garantie d'une stabilité économique. C’est un choix. Que ferait l'amour, à présent ?
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