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« Rien ne sera plus comme avant. » Cette phrase résonne partout depuis la crise sanitaire COVID-19. Avec la sortie du confinement qui s'approche, un flot d'interrogations sur le monde de demain déferle sur nos écrans avec souvent des réponses clés en main. Les faux prophètes modernes se multiplient et deviennent de plus en plus audibles au fur et à mesure que le doute s'installe dans les esprits les plus éclairés. Nous croirons n'importe quoi, nous ferons n'importe quoi, juste pour pouvoir en finir avec les angoisses que cette crise provoque.
En essayant de prendre du recul par rapport à l'assaut incessant d'informations souvent contradictoires et de connaissances parcellaires, notre capacité à accepter et à gérer les incertitudes sera renforcée. Cela sera une des principales clés pour faire face à de grands multiples défis : sanitaire, économique, social et écologique.
Il y a toujours des gens qui essaieront de tirer profit de ces crises. Ceux-là vaudront reconstruire un monde qui ne profite qu'à quelques-uns et qui en sacrifie beaucoup. D'autres, par souci de maintenir leur confort, par peur de l'avenir ou de résistance au changement, espèrent le retour au statu quo ante.
Le monde en devenir sera :
Plus juste si nous créons avec succès de nouveaux modèles centrés davantage sur la recherche du bien commun et la réduction des inégalités que sur l'intérêt individuel ;
Plus équitable à condition que les flux économiques et financiers se reconnectent à la réalité de nos territoires et des écosystèmes ;
Plus humain si nous développons une autre forme de société fondée davantage sur la solidarité voire l'altruisme