La journée de défense et de citoyenneté se militarise à partir de septembre prochain :

Agrandissement : Illustration 1

https://demarchesadministratives.fr/actualites/jdc-ce-qui-change-des-septembre-pour-la-journee-de-defense-et-de-citoyennete. L’objectif est annoncé : doubler dans les années qui viennent les effectifs de la réserve militaire. Les jeunes de 16 à 25 ans (hommes et femmes) sont tenus d’y participer. En cas de manquement, iels ne peuvent pas obtenir leur permis de conduire ni participer aux concours d’état. Se préparer à la guerre redevient donc une obligation citoyenne, sans possibilité de refus.
Nos jeunes étudiant l’histoire pendant leur scolarité, ils savent ce que préparent nos dirigeants : la possibilité d’un conflit majeur, potentiellement contre la Russie, dont iels seraient la chair à canon, la génération sacrifiée sur l’autel de l’industrie de guerre et de la fortune des nantis.
Il n’a pourtant là aucune fatalité, mais bien, comme à chaque fois des intérêts particuliers à l’œuvre derrière cet avenir sombre auquel on nous prépare. Si nos arrières grands-parents ont été sacrifiés au bénéfice des maîtres des forges français et allemands en 1914-1918, si leurs enfants ont été sacrifiés sur celui de la peur qu’avaient les grands bourgeois du communisme en 1939-1945, cette génération risque d’être sacrifiée au bénéfice d’une classe d’hyper-riches qui cherche coûte que coûte à préserver ses privilèges face à la catastrophe écologique en cours et au détriment du reste de la population mondiale. Touche pas au grisbi, prolo ! Plutôt le fascisme et le chaos que le partage des dividendes.
Il va falloir se battre contre la guerre et ses valets, et comme à chaque fois, ce sera difficile. La gauche de pouvoir a déjà baisser les bras. Le peuple ne peut compter que sur lui-même pour protéger sa jeunesse du désastre vers lequel on nous conduit. Battons-nous déjà pour les droit des jeunes à refuser de participer à cette journée de bourrage des crânes en invoquant une objection de conscience que leurs grand-pères ont durement obtenu après les deux guerres mondiales et les guerres de décolonisation. Obtenons pour nos jeunes la possibilité d’effectuer une journée citoyenne démilitarisée sans sanction administrative.
Jeunes citoyen·ne·s : refusez de partir, refusez de la faire, n’allez pas à la guerre, boycottez la journée de défense et de citoyenneté !