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Quand j’étais enfant, je n’aimais ni la viande rouge ni le poisson. Et je n’aimais pas nom plus la guerre et les films violents. Je ne faisais pas le lien, il me manquait la théorie critique féministe végane de Carol J. Adams.
Oui, il y a un lien entre l’oppression des femmes, la boucherie guerrière et l’alimentation carnée : le patriarcat. C’est ce que démontre l’autrice à partir d’exemples historiques et littéraires en analysant notre langage pour parler des animaux vivants et morts.
Depuis quelques années, je m’essayais avec plus ou moins de réussite à un régime alimentaire végétarien. La politique sexuelle a décuplé mes arguments en les étendant une bonne fois pour toute aux laitages et aux œufs, issus de l’exploitation criminelle de nos sœurs femelles animales.
Manger des protéines animales renforce le patriarcat, et on comprend alors mieux les propos de Sandrine Rousseau et la réaction finalement insupportable de Fabien Roussel.
La politique sexuelle de la viande est un livre qui devrait être étudié à l’école. Tout le monde devrait, au moins une fois dans sa vie, visiter un abattoir. Les enfants ont raison quand ils refusent de manger de la viande en passant à l’animal vivant qui a été assassiné pour le repas. La vérité sort de la bouche des enfants.
Merci à Mediapart d’avoir commenté ce monument littéraire et politique du féminisme :
https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/100825/carol-j-adams-le-steak-et-le-patriarcat