L’exposition Dreamlands, actuellementau Centre Pompidou, développe un propos inédit : montrer comment les modèles de foires internationales, d’expositions universelles et de parcs de loisirs ont influencé la conception de la ville et de ses usages.
Démultipliant la réalité par la pratique de la copie, jouant d’une esthétique de l’accumulation et du collage souvent proche du kitsch, ces mondes clos et parallèles ont en effet inspiré les démarches artistiques, architecturales et urbanistiques au XXe siècle, au point de s’ériger en possible norme de certaines constructions contemporaines.
Cette exposition pluridisciplinaire rassemble plus de trois cents œuvres, mêlant art moderne et contemporain, architecture, films et documents issus de nombreuses collections publiques et privées.
Dans une mise en espace ludique et didactique à la fois, elle propose la première lecture d’envergure de cette question et convie à s’interroger sur la manière dont s’élabore l’imaginaire de la ville et dont les projets urbains s’en nourrissent.