Et si, aujourd'hui, 22 mars 2010, des millions d'électeurs se trouvaient dans la situation de ceux qui, depuis au moins deux ans, luttent contre les mesures prises à l'encontre du Service Public : dire non et ne pas être pris en compte.
Nous sommes nombreux à le dire, ce non. Non, nous ne voulons pas être poussés vers la mondialisation grimaçante qui ferait de nous des concurrents et rien d'autre. Le gouvernement nous force à aller où nous ne voulons pas. Le gouvernement nous force. Pour lui, nous ne sommes qu'un peuple à mater.
Demain, la grève, demain, les manifs. Il n'y a pas de petite action ni de petite journée. Il n'y a pas de petit non.