Souvenir de Gizeh
Le vent du désert soulève le sable
Joue dans mes cheveux gris
Et mes pensées insaisissables
Des hirondelles gazouillent à travers ciel, intrépides
A cette heure c’est l’hiver et la pluie à Paris
Napoléon tombe en poussière aux Invalides
Et sur le plateau de Gizeh, les Pyramides
Défient l’éternité, l’azur et les astres
Le Sphinx semble songer, au clair de lune
Quel avenir pour un monde désaxé ?
Oubliés les futiles désastres
Les anciennes haines, les villes annexées
Le temps qui fuit a effacé
La course des cavaliers sur la dune
Et toute trace de sang versé
Je ferme les yeux sur l’instant ensoleillé
Mon sourire éphémère, il est pour la vie, pour l’ami
Gizeh, 11 décembre 2011