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Nicole Péruisset-Fache

Professeure agrégée honoraire, Docteure de l'Université de Rouen, Qualifiée aux fonctions de maître de conférences, Chercheure en sciences humaines indépendante, poète à ses heures

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Billet de blog 6 août 2021

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Poème du 12 septembre 1992

Toi qui as semé le vent imprudemment Tu feras connaissance avec mes tempêtes Ignorais-tu que je suis orages, cyclones, ouragans ? Le courage des Barbares fermente en mes veines Et les sabots de mon cheval aussi Mettent toute terre à nu où ils se posent

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ni Dieu, ni maître

Toi qui as semé le vent imprudemment

Tu feras connaissance avec mes tempêtes

Ignorais-tu que je suis orages, cyclones, ouragans ?

Le courage des Barbares fermente en mes veines

Et les sabots de mon cheval aussi

Mettent toute terre à nu où ils se posent

Et leurs quatre fers lancent de meurtriers éclairs

Lorsque cavalier de l’apocalypse aux éperons de lumière

Pour harceler plus sauvagement dans sa fuite mon adversaire

Je redouble de vitesse et de haine aux confins des ténèbres

Les diamants d’Orient à la poignée de mon glaive

Brûleront de leurs mille feux magiques

La rétine de tes yeux éteints que la terreur égare déjà

Et je plongerai avec plaisir ma lame incandescente

Dans la chair flasque de ton cœur lâche

Et j’attendrai de te voir gisant, foudroyé, suppliant

Pour pousser mon pur-sang vers d’autres horizons

Et chanter ma victoire de guerrier-poète

Sous d’autres cieux de mes conquêtes. Ivre de volupté

Je jouis du monde qui m’appartient et partout je fête

Ma liberté d’homme sans Dieu ni maître.

                   12 septembre 1992

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