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Nicole Péruisset-Fache

Professeure agrégée honoraire, Docteure de l'Université de Rouen, Qualifiée aux fonctions de maître de conférences, Chercheure en sciences humaines indépendante, poète à ses heures

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Billet de blog 7 août 2021

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Poème du 11 novembre 2009

Rafales de feuilles mortes et de pluie Au jardin des tout derniers chagrins Tant de silence à l’horizon de la vie Les cheveux blancs, l’hiver et puis la nuit Pourtant rien n’efface mon sourire

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

 « L’automne est plein de mains coupées

Non non ce sont des feuilles mortes »

                    Guillaume Apollinaire

Jamais je ne t’oublierai

Rafales de feuilles mortes et de pluie

Au jardin des tout derniers chagrins

Tant de silence à l’horizon de la vie

Les cheveux blancs, l’hiver et puis la nuit

Pourtant rien n’efface mon sourire

Elles furent si éblouissantes

Les heures promises d’autrefois

Qu’elles illuminent encore le ciel morose

D’images ensoleillées qui dansent

Crêtes étincelantes des vagues sous la brise

Odorantes gerbes de roses aux allées du soir

Et vous, êtres aimés aux fugitives paroles

Coups de poignard et mystérieux regards

Qui habitez toujours ma mémoire.

Rafales de feuilles mortes et de pluie

Au jardin que tu voudrais d’oubli

Un oiseau chante sa douleur

Mélodie du jour qui meurt

Tu arrivas les mains pleines de rêve

Un cauchemar effaroucha les colombes

Ton silence s’immisçait à l’horizon de ma vie

Linceul de mon cœur enseveli

De mon cœur battant à se rompre

Dans le cercueil que l’on cloue

La flamme vive de mon insolente joie de vivre

Non, même le vent glacé de Décembre

Ne saura la souffler, ni la figer le givre

Mon amour renaîtra de ses cendres.

                              Octobre- 11 novembre 2009

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