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Nicole Péruisset-Fache

Professeure agrégée honoraire, Docteure de l'Université de Rouen, Qualifiée aux fonctions de maître de conférences, Chercheure en sciences humaines indépendante, poète à ses heures

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Billet de blog 8 août 2021

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Poème du 7 août 2021

Lambeaux de souvenirs accrochés au paysage Comme haillons hagards des bonheurs passés Déchiquetés par le temps et l’explosion de ta colère

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Vestiges

Lambeaux de souvenirs accrochés au paysage

Comme haillons hagards des bonheurs passés

Déchiquetés par le temps et l’explosion de ta colère

Mon rêve de Toi injustement arraché, brutalisé

Mille morceaux brisés d’un amour soudain saccagé

Piétiné sous les sabots de la horde sauvage

Cris de haine et de mort prononcés par l’Aimé défiguré

Devenu sans crier gare l’ennemi, l’étranger, l’Absent

Réduits à néant les jours d’été ensoleillés

De bains de mer, d’horizons bleus, de cerise mûre

Nouveau désastre parmi toutes les apocalypses

Ecuelles vides des enfants affamés, blessés achevés

Forêts avalées par les bulldozers ou le feu

Peuples en déroute à travers les déserts des continents

Le chaos du siècle crépite d’armes automatiques

D’êtres hurlant de douleur de l’Amérique à l’Afrique

Et je reste effarée devant tant de sang versé

L’enfer a ouvert grand ses portes et vomit ma vie

Les tempêtes ont englouti nos silhouettes unies

Aux gouffres des amours mortes et ensevelies

L’éternité rôde en silence autour de la maison

Danse macabre des étoiles qui éclairaient mes nuits

Et que ton souffle sans pitié a éteintes d’emblée

Malheur sur mon destin pour les siècles des siècles

                                 7 août 2021

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