Nuit d’été solitaire
Les astres qui fourmillent dans la nuit de velours
La Grande Ourse, Orion, Bételgeuse,
La Croix du Sud, la Voie Lactée toujours
Que de Cuba à l’Afrique je cherchais, voyageuse,
Ephémère passagère de ce monde en folie,
Ephémère passagère de ton cœur, de ta vie,
Ont cessé de nous émerveiller d’un même émoi
De nous inspirer le même effroi, à toi et moi
Les astres nous avaient unis pour l’éternité
Mais c’était oublier notre infinie, humaine, vanité
Ils nous ont soudain déchirés par le plus grand malheur
Ils ont éteint ton amour, et disparu dans la pâleur
Du jour maudit où les ténèbres ont remplacé la lumière
De ta présence vénérée en notre jolie chaumière.
14 août 2021