Mai 2011 – Ah cette affaire DSK ! Incroyable – futur bouquin et film à succès, c'est sûr.
Le directeur du Fonds Monétaire INTERNATIONAL (pouvoir – puissance – richesse – reconnaissance – succès – grand séducteur- mec on ne peut plus sérieux et crédible), et notre (presque sûrement) président de notre république française en 2012 , arrêté dans l'avion juste avant son départ de New York par la police New new-yorkaise, arrêté, menotté, conduit dans un commissariat de Harlem, en garde à vue, apparaissant sur tous les écrans du monde le regard hagard, non rasé, non coiffé, l'air d'un coupable ou d'un malfrat, etc, etc !
Ce personnage aurait (a certainement, vu le développement des informations) tenté de violer ou abuser d' une employée de 32 ans travaillant dans l'hôtel et qui venait faire sa chambre. Apparemment, il se l'est faite sans son accord !! Il l'aurait (l'a certainement) forcée à deux fellations. On apprend qu'il n'en serait pas à son coup d'essai. Et que ses proches et le haut de notre panier était au courant.
Première réaction dans notre naïveté lambdaïque, c'est incroyable, pas possible qu'une personne dans une telle position sociale puisse faire cela donc coup monté pour se débarrasser de lui en utilisant son penchant pour les femmes après avoir tenté de le discréditer aux yeux des Français en dévoilant ses possessions financières.
La victime quant à elle « n'est qu'une femme de ménage », de 32 ans, mère célibataire (c'est déjà "louche"), donc « aucun intérêt » aux yeux de l'opinion publique si ce n'est qu'elle est femme donc tentatrice, noire donc "sous-femme" et donc plus ou moins à disposition compte tenu de son travail et qu'elle l'a « certainement bien cherché ». Elle est pauvre donc elle doit chercher à se faire du fric sur le dos (!) de notre pauvre Français riche, célèbre et puissant. Quelle honte pour cette personne et les Américains qui « marchent » dans la combine.
Deuxième réaction : dans notre relativisation bien française concernant les abus sexuels, en fait il semblerait qu'il soit quand même coupable des faits mais c'est quand même pas si grave, ni une raison pour le traiter comme un criminel. Comme dirait un de nos politiciens (franchouillard à souhait) : il n'y a pas mort d'homme ! (non il n'y a que la fin d'une vie d'une pauvre personne et la honte du comportement d'un homme qui se croit tout permis).
Imaginons cher monsieur le franchouillard politicien que notre DSK ait eu un penchant pour des petits garçons, et que la même chose se soit passé. (ne manque dans ce scénario que le lieu de l'intrigue à trouver mais ce n'est pas le problème), quelle aurait été votre réaction ?? Il n'y aurait pas eu mort d'enfant. Alors ?
Quand je pense que nous avons failli avoir un président violeur, je suis presque contente d'avoir un Sarkozy avec ses défauts et manies tout-à-fait ordinaires !.