Nola Tularosa

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Billet de blog 1 juin 2010

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Le vent à travers les branches rappelle le printemps.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Rumeur du grand large

Papiers éparpillés

Soupente pour se cacher

Et les filles du printemps

Femme aujourd’hui au teint hâlé

Ou simple ruban rose abandonné

Pour hésiter à s’en aller

S’en retourner vers les vagues

Pour aller vers ce hier mélancolique

Une fleur juste posée au coin de la bouche

Là où tu passes justement

A l’ombre du jasmin fleurissant

Où ta silhouette disparaît

Si peu

Déjà

Il y a si longtemps

J’entends encore les psaumes derrières les murs

L’humidité glaçante des matins blafards

Et tes pieds sur le sable à peine mouillé

Pour croire encore

Se déshabiller en se regardant dans le miroir

Et fustiger l’image de ce chien qui persiste

Assis devant nous

Sa patte tendue

Non merci monsieur

Je n’en veux plus

Et sa chair comme un arbre à feuilles caduques

Qui se penche sur sa propre image

Lointaine déformée jaunie

Et ce train qui ne partira plus.

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