
Vient-il d’apprendre à siffler
Pour siffler constamment
L’écouter devient angoissant
Mélopée du vent dans la plaine
Impossible de s’y soustraire
Comment pourra-t-on dormir
S’endormir avec ce sifflement
Toujours présent à l’esprit
Violoniste confronté au vent
Il cherche sa voie dans l’espace
Et se déplace en sifflant
Pas encore de mélodie
Qu’un son monotone
Répétitif
Qui finit par remplir chaque recoin
De la maison
De notre tête
Et son violon alors
Par pitié
Qu’il joue de son violon.