Le doux murmure de sa robe
Sa voix quand elle appelle
L’eau de son bain qui coule
Ses mules posée près du lit
L’odeur de son corps le matin
Et les senteurs de sa peau
Plus tard bien plus tard
A l’heure des oiseaux bleus
Dans le ciel de ses rêveries
Quand elle lit l’après-midi
Ou bien danse le soir la nuit
Dans ses bras à elle
Pour ne plus faire attention à l’orage
Ni au sirocco
Pour ne jamais se plier
Mais plutôt se courber
Aux heures innocentes de l’amour
Comme l’eau fraîche de la fontaine
Si près de la source
Où encore aujourd’hui
Le magnifique crapaud monte la garde.