La fenêtre emprisonnée
Et pourtant des fleurs
Quand la parole se distingue
Entre soleil et ombre
La main posée contre la pierre
Levé tôt à l’heure du destin
Puis entraîné par sa faconde
L’œil ébloui le ventre vide
À quoi bon compter ses billes
Ne suffit-il pas de tricher
Pour être aimer
Dans la vallée où s’étale la brise
Les senteurs des champs se répandent
Tandis que sa voix résonne
La lumière du soir entre ses doigts
Croisés comme autant de barreaux
Il parle de dieu sans jamais le prier.