Van Domsealer au piano
Et le jardin envahi de mauvaises herbes
Sous mes yeux les herbes folles
Et les roses déçues qui pleurent en silence
Au-dessus le ciel hésitant
Entre soleil et nuages
Et là près de moi
La musique de ces doigts sur le clavier
Jakob avait-il un jardin
Le contemplait en jouant
Allait-il s’y promener en composant
Devant moi les herbes folles me sourient
Elles ne sont pas vilaines
Vertes
Enveloppante dans l’automne
Elles aiment la vie
Van Domsealer au piano
Et le jardin qui redevient sauvage
Dans le vent doux qui se lève
Assis devant la porte ouverte
Je regarde
J’écoute
Hésite à fermer les yeux
Quelle heure est-il Jakob.