Nola Tularosa

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Billet de blog 7 mars 2009

Nola Tularosa

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Slut mon amour.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Avec les voiles qui s’envolent

Ce soir le vent s’est levé

Et pourtant

Je la vois encore

Si belle et si tendre

Avec son joli collier doré

Qui va souriante

A travers les rues

Chanter l’évangile

Selon

Oui c’est selon

Et l’on pourrait ce soir

L’inviter à la maison

‘Devine qui vient dîner ce soir’

Et si fière la famille

La vie est si douce

Aussi douce qu’elle

Je l’imagine encore

Sous le soleil

Parler de Paul

Ou de Kant

Je ne me souviens plus

Car les derniers croyants

Seront des saints

Comme elle

Dans les bras de demain

Une perle dans les yeux

Avec les voiles qui s’envolent

Ce soir le vent s’est levé

Sans montrer sa culotte

Parmi la foule voyeuse

Même pas pour le président

Mais ses yeux

Je ne les vois plus

J’entends Ten Holt

Qui enlace le ciel

Là-bas le sable se lève

Je voudrais y courir

Elle à mes côtés

Les dunes dénudées

Dis

Parle-moi encore

Assise

Les jambes croisées

Elle hésite

Derrière nous

La foule s’évanouit

Serait-il déjà minuit

Dans mon lit

Les draps sont si froids

Que j’aimerais l’aimer.

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