Sans plus se préoccuper
Du froid ni des autres
Il marche sans trébucher
Dans l’herbe sèche
Fouettée par le vent
Loin du monde des vivants
Il élabore sa propre histoire
Sans le moindre visage
Loin du monde des vivants
Il suit la cime des arbres
Laissant tomber lourdement
Son regard sur les collines
Et puis revenant sur le sentier
Où les cailloux jaloux crissent
Il retrouve enfin sa conscience
Et les mots pour l’exprimer.