La vie au creux de sa main
Devant la mer à peine dissimulée
Les pins devant pour s’abriter
Une journée au bord de l’île
Comme avant naguère jadis
Et la brise doucement s’en vient
Raconter des histoires de marins
Heureux tristes et disparus
Qui foulèrent cette terre si sèche
Où chantent les ailes d’un moulin
La vie au creux de sa main
Quelques mûres sauvages
Pour apprendre à grandir
Savoir pourquoi certaines
Ne sont pas encore mûres
Et la brise salée contre le visage
Raconte perpétuellement
Des histoires
Sous le soleil au milieu de l’eau
Des histoires de marins égarés
Perdus dans la tempête
Des histoires de pirates
Pour les rêves à venir.