Lumière captive du matin solitaire
Quand s’ouvre la porte sur la mer
Ta présence lointaine inaudible
Et tes mots jetés sur la page
Les vapeurs de la nuit tropicale
Une image de New York dans un vieux magazine
Les premiers pas dans le sable tiède
Ou sur le ponton d’où tu plongeais jadis
Pas de téléphone encore moins de voiture
Juste l’esprit pour vivre ce jour nouveau
Un appel soudain venue d’une barque
Et le geste amical d’un voisin qui revient
Quelle heure est-il
Pourquoi connaître l’heure
Les yeux suffisent pour lire le présent
Et l’avenir lui
Il nage tranquillement vers l’horizon.