Au sommet de la mesa
Dans le vent froid l’hiver
Et la chaleur brûlante de l’été
Il continue à vivre
A deux pas des étoiles
Sans l’or de Cibola
Ni l’eau du Grande
Il respire librement
Sans vouloir quitter Acoma
Ni ses promenades solitaires
Au milieu de ses ancêtres
Il chante de sa voix tremblante
Les lueurs magiques du ciel
Quand survient la lune
La course folle d’un coyote
Quand le vent d’est se lève
Il est là présent
Partie intégrante de ce tout
Sans aucune question
Sur le bonheur
Il vit au milieu du sable
La tête aussi légère qu’une plume.