Sans ranger tes poches
Ni espérer d’être aimer
Une cigarette devant toi
Tu imagines l’heure là-bas
Dans la vallée où tu n’es pas
Mais qu’importe
Tes pensées suffisent à te porter
A retrouver le sens décousu
Et enfin tu souris
Appuyé contre le mur tu souris
Imagine cette glace vanille
Et derrière elle une blonde
Mais quelle blonde
Mais quelle blonde pour y coller tes lèvres
Quand le sable se lève avec le vent
Quand tes pas reculent
Et parfois trébuchent
Ah tu as de belles chaussures
Et ses cuisses à elle te plaisent
Bien sûr elles te plaisent
Sans même fouiller tes poches
Tu sais que la boîte d’allumettes s’y cache
N’en as-tu pas craqué une avant de venir
Tu souris le soleil te plaît aussi
Autant que la blonde et ses lèvres
Tu as vu ses yeux
Comment ça tu oublies
Bleu vert d’amour turquoise
Allez va
Prends tes clés et tire-toi.