Nola Tularosa

Abonné·e de Mediapart

666 Billets

0 Édition

Billet de blog 23 février 2012

Nola Tularosa

Abonné·e de Mediapart

Au fond du sac brille l'étoile du berger.

Nola Tularosa

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La ville dans le creux de la main

Et le bruit alentour

Plus de grives siffleuses

Seulement des klaxons

Pour se dire qu’on est là

Le front contre la vitre

A contempler la vie

Des immeubles des lumières

Et des inconnus qui marchent

Se pressent dans l’absence

Pour ne pas renoncer

Qu’importe l’heure

Les minutes filent

Se ressemblent

La télé ne veut plus se taire

Pourquoi faire semblant

Il faudrait si peu de choses

Des mains par exemple

Qui se serrent sans moiteur

L’élégance d’une femme

Un chat qui miaule

Et l’ultime volonté

De se dissoudre dans la foule

Car la ville est là

Qui refuse d’aller se coucher

Alors se retourne l’insolence

Qui prend son pardessus

Pour fuir par l’ascenseur

Descendre au fond du néant

Avant l’ouverture des portes

Et le spectacle soudain revient

Eclate devant le regard embué

Et la flamme accroche la cigarette

Comme les béquilles nécessaires

Comme une main qui protège

Pourtant l’enfant a grandi

Il va même bientôt mourir

Mais

Déjà les pas se sauvent

Confondent le nom des rues

Pour rejoindre les autres

L’autre peut-être

Oui l’autre ce serait si bien

Avec les lèvres humides

Sous le ciel gris

Un rayon de soleil dans la nuit

Mais faut-il toujours se distraire

Arracher un mot d’amour

Quand l’envie hésite devant le menu

Entre manger chinois ou italien.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.