Une soirée au château
Promenade près du lac
Main posée sur ses fesses
Sourire d’une lune bienveillante
Et l’arôme du café à minuit
Près de la cheminée
Ou dehors sous les étoiles
Plus besoin de prendre un livre
Une caresse le long de l’échine
Et le monde s’ouvre gentiment
Rappelant ses amours dévouées
On peut enfin enlever sa chemise
Scruter le fond de la nuit illuminée
Et se prendre à rêver
Confortablement blotti contre le présent
Sans l’illusion condescendante des mots
L’heure des jupons des crinolines
S’efface
Devant l’indicible bonté de l’être
Enfin rassuré
On se jette à l’eau
La bouche pleine de désirs.